C’est à travers la sentence rendue hier 12 août 2021 par le Tribunal Arbitral du Sport (TAS). Mais le président de la Ligue de Football Professionnel du Cameroun (LFPC) a une fois répliqué à cette ordonnance ce même jour.
L’affaire remonte le 3 septembre 2019 où le comité exécutif de la Fédération Camerounaise de Football avait suspendu la LFPC. Celle-ci avait alors porté plainte auprès du TA et le 14 septembre 2020, le tribunal de Lausanne a plaidé en faveur de la ligue tout en condamnant l’instance faîtière nationale.
Face à cette situation, la fédération a laissé libre cours à la ligue de continuer l’organisation du championnat. Toutefois, le 4 novembre 2020 à l’issue de la session extraordinaire du comité exécutif de la Fecafoot, les 12 membres dudit comité ont enfin décidé de retirer l’ensemble de ses compétences à la LFPC.
Etant finalement dissolue, le Comité Technique de Transition (CTT) instauré par la Fecafoot a immédiatement pris les règnes depuis deux ans. La ligue quant à elle a encore saisi ledit tribunal le même 4 novembre 2020. Ce 12 août, le TAS s’est prononcé en rejetant l’appel déposé par la LFPC et en confirmant la décision de la Fecafoot.
Le TAS a donc sommé la LFPC à verser à la Fecafoot un montant de Cinq mille francs suisses à titre de contribution à ses frais d’avocat. Après la sentence, le Général Pierre Semengue continue de contester. Le président a fait savoir à travers un communiqué publié ce 12 août « compte tenu de la situation juridique douteuse de l’exécutif de la Fecafoot élu le12 décembre 2018 et dont l’élection a été annulée par le TAS le 15 janvier 2021, un appel sera introduit auprès de Tribunal fédéral suisse dans les meilleurs délais possibles ». C’est véritablement une affaire à suivre.
Ayouba Nsangou