L’athlétisme n’avance pas au Sénégal notamment à Dakar où les athlètes ont du mal à trouver un lieu d’entraînement.
En termes clairs,C’est ce qu’on appelle une discipline sans véritables pistes. L’athlétisme au Sénégal traverse des moments difficiles depuis plusieurs saisons. A Dakar où la discipline est pourtant plus développée, on a l’impression qu’elle n’existe même pas. La raison? Les athlètes font un parcours de combattants pour trouver un lieu d’entraînement. Ce qui confirme une fois de plus que les secondes disciplines sont laissées en rade malgré leurs nombreuses médailles.
Un petit délai pour une solution alternative du stade de Léopold Sédar Senghor.
« Le stade est un problème. Dakar souffre d’infrastructures. Le stade Iba Mar Diop n’est plus fonctionnel, on se rabat sur le stade Léopold Sédar Senghor (LSS) qui sera bientôt fermé pour des travaux. Donc, le problème se trouve au niveau de la disponibilité du stade. D’ici peu, on sera confronté à des difficultés surtout à Dakar », a déclaré le président de la Ligue d’athlétisme de Dakar, Bara Thiam.
Intervenant sur la télévision publique nationale, le dirigeant précise que « 80% des athlètes du Sénégal sont à Dakar. » Ce qui soulève encore la préparation chaotique des athlètes sénégalais.
Les risques d’influence sur les compétitions internationales.
Très inquiet, Bara Thiam a tenu à alerter. « Cela peut influer sur les compétitions internationales », a-t-il soutenu, indiquant que le Sénégal dispose de « jeunes très compétents » qui ne méritent pas de vivre cette situation. Surtout que le pays doit préparer ses athlètes pour les jeux olympiques de la jeunesse « Dakar 2026 ». Selon lui, toutes les catégories sont concernées par cette saison qui a démarré récemment après l’aval des autorités sénégalaises.
Cependant,le président de la Ligue d’athlétisme de Dakar s’est néanmoins réjoui de voir les athlètes reprendre la compétition même si ça ne suffit pas. En ses termes : « On avait hâte de retrouver la piste. Les athlètes ont sillonné rarement les rues de Dakar pour essayer de maintenir leur forme. C’est une bonne chose si on retrouve les pistes. Reste à savoir si on continuera parce qu’avec la pandémie, on ne sait jamais », a-t-il dit, précisant que les compétitions sont menées avec le « respect des mesures barrières. »
En somme, l’athlétisme sénégalais vive ses chaotiques moment et cette situation interpelle Tout Sénégalais, notamment les acteurs du secteur pour redonner ce type de sport son illustre d’entente voire de son envergure habituelle.