Après avoir échoué plusieurs fois l’organisation de l’élection à la Fédération Camerounaise de Rugby (Fecarugby) le président de la commission juridique de ladite instance faîtière locale, Thierry Essono accuse le Directeur des Normes et du Suivi des Organisations (DNSO), Léon Godlife Sango d’être partial.
Après plusieurs consensus non concluants à la suite des assemblées générales extraordinaires des 17 et 24 décembre 2022 à cause des contestataires qui parmi eux n’ont pas payé leur cotisation et encore moins ni membre de l’AG de 2013 et l’AG de 2021. Face à cette situation abracadabrante, l’instance faîtière de la balle ovale a reçu l’injonction du Directeur des Normes et du Suivi des Organisations (DNSO), Léon Godlife Sango de faire avec ces personnes qui tirent vers le bas le développement du rugby camerounais.
A cet effet, le président de la commission juridique, Thierry Essono voit la main cachée de la tutelle. « Ces gens sont venus sachant justement qu’ils ont l’appui du DNSO et sont venus bloquer les travaux au ministère empêchant qu’on ne fasse ces travaux, c’est la troisième fois. Et, c’est des dépenses que des gens à jour contribuent pour organiser une AG. C’est les membres du bureau directeur d’Essono qui se cotisent (…) vous avez des gens qui n’en cotisent pas et qui vont chercher l’appui du directeur des normes. Une fois qu’on leur dit de payer leur cotisation, ils ne veulent pas et veulent venir gratuitement prendre part délibérer. Si on admet que les gens qui n’ont pas payé aucune cotisation pendant neuf ans viennent avoir la même voix délibérative que ceux qui se cotisent depuis neuf ans, vous voyez bien que personne ne va plus cotiser. »
« Ce sont des suspensions imaginaires »
Me Thierry Essono botte en touche les suspensions avancées çà et là par le camp d’en face. « Monsieur le président de la Fecarugby n’a suspendu personne. Alors il y a des gens qui disent que sur 12 membres du bureau directeur il en a enlevé neuf ; mais c’est très faux. Le premier vice-président Monsieur Matip Oscar (…) à un moment a disparu et l’assemblée générale à constater la vacance à son poste. Le deuxième vice-président est là et le troisième vice-président qui était le directeur sportif d’un club. La loi fédérale lui demande de démissionner dans les huit jours, il a fait un an sans démission et le président a simplement constaté la nullité de son mandat tel que les textes fédéraux le disent. La quatrième vice-président elle est là. Quant aux conseillers, le président a le pouvoir de nommer ses conseillers et de le retirer. Il avait trois conseillers, il les a retirés, c’est son pouvoir discrétionnaire. Le secrétaire général c’est monsieur Alfred Bisso, il est là, le secrétaire général adjoint Monsieur Serge Enguene il est là, le CDF (Département financier) Monsieur Alain Tsimi et le CDF adjoint sont là. Donc il y a pas de suspension, ce sont des suspensions imaginaires. Les sanctions qui ont été infligées à Monsieur Serge Enguene parce qu’il a eu une demande d’explication du président où il refusait de mettre à exécution les décisions du président notamment la mise sur pied d’un comité d’audit. Il n’est pas répondu à sa demande et le président a pris une mesure conservatoire et lui a retiré la délégation de signature »
Non à l’ingérence mais favorable à la cotisation
« C’est Monsieur le DNSO qui fait blocage à la fédération et je pense que la fédération devrait être entendue par les instances nationales que cette ingérence cesse et qu’on laisse la Fédération Camerounaise de Rugby organiser ces élections tranquillement et que ceux qui veulent participer à ces AG paient simplement leurs deux ans de cotisation. C’est la seule demande que le Ministre des Sports a fait dans sa circulaire d’octobre dernier. (…) C’est une ingérence totale. Nous ne sommes plus d’avis que monsieur Sango Léon qui est totalement partial dans ce processus participe encore au processus électoral à la fédération. Parce que leur but est de montrer au grand public que Monsieur Marc Essono ne peut pas organiser une AG et ainsi mettre un comité de normalisation où ils vont venir mettre leurs amis à travers Monsieur le Directeur des Normes. » a-t-il conclu.
Ayouba Nsangou