Lors de la première étape du Transca, marquée par le parcours Maroua – Maroua d’une distance de 90 km, intitulée « Grand prix Sa Majesté Le Lamido de Maroua », le coureur Yvan Ndjonkoué de l’équipe EGM a franchi la ligne d’arrivée en premier, avec un temps de 2h13’30’’. Il a devancé son principal rival, Abdourahamane Amadou du Progiciel Vélo Club.

Trente et un coureurs issus de cinq clubs (EGM VC, Progiciel VC, Bâtisseurs VC, Achéga VC et la sélection de la RCA) étaient présents au départ, et le parcours comprenait environ 14 tours. À quatre tours de l’arrivée, le peloton de tête a été réduit suite à une panne mécanique de Bissa Badodja, participant de l’échappée. Deux tours plus tard, seuls Yvan Ndjonkoué et Abdourahamane Amadou restaient en tête.

Yvan, fort de son expérience, a su s’imposer malgré le soutien du public pour Abdourahamane, natif de Maroua. « Ça n’a pas été facile mais le travail a réussi », a déclaré le vainqueur. Il a ajouté que la mécanique joue un rôle crucial dans le cyclisme et qu’il espère ne pas rencontrer de problèmes techniques pour pouvoir conserver son maillot jaune.

De son côté, Abdourahamane Amadou, qui cherche à créer la sensation depuis le début du grand prix, a exprimé son émotion de courir chez lui, soulignant qu’il est venu non seulement pour le critérium, mais également pour le maillot jaune.

Sa Majesté Abdoulaye Yerima Bakary, empêché d’assister à l’événement, a été représenté par Kaïgama, le Premier ministre du Lamido de Maroua. Ce dernier a remis le trophée à Yvan Ndjonkoué, saluant l’organisation de la compétition et l’importance du sport pour la jeunesse.

La deuxième étape, qui se déroulera demain entre Maroua et Figuil sur une distance de 120 km, sera l’occasion pour Abdourahamane Amadou de prendre sa revanche. « J’ai eu deux crevaisons à dix kilomètres du départ l’année dernière. Cette fois-ci, je me suis préparé avec des chambres à air et des pneus neufs pour donner le meilleur de moi-même », a-t-il promis. Yvan Ndjonkoué, quant à lui, reste prudent et est sur ses gardes.

Ayouba Nsangou