Malgré quelques couacs observés çà et là notamment la crise sanitaire, les différends avec la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC) et le retard de paiement des subventions par l’Etat aux présidents des clubs, qui ont émaillé la saison encours, le championnat d’élites tire quand même vers la fin. Ce qui justifie le satisfecit du président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) à l’issue d’une session du comité exécutif tenu hier 28 août à Yaoundé. Celui-ci entend dès lors se projeter vers la saison 2021-2022 où il sera question de faire des assises pour mettre en vigueur les prescriptions de la CAF.  

Durant ces deux saisons, la covid-19 est l’une des obstacles majeurs qui a freiné la pratique du football dans le monde entier. Le Cameroun en particulier a subi de pleins fouets la présence de cette pandémie. Mais, la Fecafoot a du moins tiré son épingle du jeu en organisant tous ses championnats notamment amateurs, jeunes, féminins et d’élites qui vont s’achever dans les prochains jours. Au cours du comité exécutif, les représentants des différents championnats ont présenté un bilan satisfaisant. Ainsi, « (…) nous avons constaté finalement, que nous avons atteints l’objectif mais les débats ont tourné autour des projetions sur l’avenir. On tire le bilan, et à même temps on s’oriente vers la saison prochaine » s’est réjoui le président par intérim, Seidou Mbombo Njoya.

Vers la mise en place de la Licence CAF

S’arrimer à la licence CAF est l’un des points clés des assises qu’envisage organiser dans les prochains la Fecafoot.  « J’ai proposé à mon comité exécutif que ces réflexions se fassent autour d’une table avec les acteurs de l’ensemble du football professionnel. C’est pour ça que nous allons organiser des assises dans les prochaines semaines qui font permettre aux différents représentants des championnats Elite one et Elite two d’échanger. Nous allons inviter la CAF et la FIFA, pour que ses deux instances faîtières nous accompagnent dans la réflexion. Au sorti de ces assises qu’on ait des projets raisonnables. » a expliqué quatrième vice-président de la CAF.

« Une contrainte totale est l’obligation de s’arrimer au système du club license de la CAF et de la FIFA. C’est-à-dire ne peut être professionnel et participé aux championnats internationaux qui auront rempli les critères administratifs qui sont indispensables pour obtenir le statut de professionnel (…) et les critères sportifs. Tous ces critères vont être imposables à tous nos clubs à l’avenir pour qu’ils puissent participer à nos championnats nationaux mais également internationaux. » a-t-il souligné.

Avant de conclure : « Cinq clubs qui sont capables de réunir les conditions. C’est pour dire que c’est quand même inquiétant. (…) Nous sommes dans la phase de restructuration du championnat professionnel. Il faut qu’on essaye de s’orienter vers des formules qui sont digestes pour les clubs et respectueuses des prescriptions qui nous sommes imposées par l’instance faîtière qui est la CAF. Je veux que ce débat inclusif autour duquel tout le monde peut apporter sa contribution(…) »

Ayouba Nsangou