Annoncé le 21 septembre dernier, Samuel Eto’o est en course à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Dans son programme électoral avec pour slogan « redonner au football camerounais sa grandeur », l’ancien capitaine des lions indomptables du Cameroun axe sa candidature sur cinq chapitres à savoir : Améliorer la gouvernance, développer le football, mobiliser les acteurs du football, améliorer l’attractivité de nos compétitions et restaurer l’esprit de compétition. Ainsi, telles sont les promesses de l’ancien barcelonais après la date de l’élection fédérale prévue le 11 décembre.

 

Ancien international camerounais et âgé de 40 ans, l’enfant de New- Bell à Douala entend gérer l’administration du football camerounais au lendemain des élections. L’actuel postulant pour le poste de délégué dans la région du Littoral s’est finalement prononcé après plusieurs semaines de suspense. L’ex joueur de l’Inter de Milan en Italie a pris le temps d’annoncer sur sa page Facebook, son envie de diriger l’instance faîtière nationale en ces termes : « j’ai le plaisir et l’honneur de vous annoncer ma candidature à la présidence de la Fédération Camerounaise de Football. Après mûre réflexion, j’ai pris cette liberté par amour du Cameroun et par passion pour notre football ».

Conscient des difficultés qui minent le football camerounais, ses cinq objectifs mettent au centre la vie du footballeur. A cet effet, il faut :

Améliorer la gouvernance : « Comment établir un modèle efficace de gestion promouvant des valeurs telles que l’éthique et la transparence ? Je souhaite exercer une autorité participative sur les plans économiques et administratifs avec pour objectif premier la poursuite de l’intérêt général tout en respectant nos valeurs et notre culture » s’interroge le goleador dans sa profession de foi en donnant quelques pistes de réussite à savoir la restructuration de l’administration fédérale, le rétablissement des équilibres financiers et la recherche des nouvelles ressources financières.

Développer le football : « Les victoires de demain se préparent aujourd’hui. Derrière le talent des meilleurs joueurs du monde, se trouve une capacité de coordination et de motricité d’une importance capitale apprise dès le plus jeune âge » a expliqué ce document tout en indiquant qu’il faudra mettre l’accent sur le football jeune, réformer le football professionnel, valoriser le potentiel du football féminin, relancer le football amateur et restructurer les ligues spécialisées

Mobiliser les acteurs du football : « L’Etat, les collectivités territoriales, les entreprises et leurs structures sociales contribuent à la promotion et au développement des activités sportives. Notre fédération est dans son rôle de service public en qu’elle contribue à l’éducation, à la culture, à l’intégration et à la vie sociale » a pensé le futur président. A ce sujet, l’ex-buteur de l’Anji Makhatchaka en Russie explique qu’il s’agisse de valoriser les compétences des acteurs et construire une relation saine et apaisée avec la tutelle.

Améliorer l’attractivité de nos compétitions : « Un changement de paradigme est nécessaire. Nous devons considérer les medias. Ils constituent non seulement un partenaire incontournable dans la mise en scène médiatique du spectacle sportif mais ils doivent désormais devenir des financeurs du football », du coup il est important de mieux saisir les enjeux de communication.

Restaurer l’esprit de compétition : « Pour que nos meilleurs ambassadeurs bénéficient d’une image irréprochable. » L’objectif visé est les équipes nationales.

Ayouba Nsangou