Après avoir battu en quart de finale l’espagnol Silvinio Ezequiel, puis en demi-finale l’Ukrainien Voloskinov Amatoly et en finale le russe Dzhavatkahanov Abdu, le lion indomptable conserve ainsi sa couronne planétaire dans la catégorie de moins de 98 Kg en sambo combat. C’était hier 10 novembre à Yerevan. 

« Ça n’a pas été facile cette continuité avec les manques de compétition. Je bénis le Seigneur qui a permis que tout ceci puisse être possible, ça n’a pas été évident. Je remercie également la fédération internationale qui ne ménage aucun effort pour nous soutenir, la fédération camerounaise avec ses petits moyens qui nous soutient à son niveau. » mentionne Nji Moluh.

Au champion de préciser, « Ça donne une certaine visibilité, comme le Chef de l’Etat a si bien dit pas de sport mineur pas de sport majeur, le rayonnement du drapeau camerounais, ça fait deux fois que je suis champion du monde. (…) je venais de Ryad en Arabie Saoudite où j’ai eu la troisième place aux championnats du monde de sport de combat dont ça n’a pas été facile. Avec mon coach depuis Ryad, on a fait un travail personnalisé, la concentration, le suivi et la discipline qui ont permis que tout ceci puisse être possible. »

Après le combat du champion du monde, à suivre ce samedi la deuxième journée avec l’entrée en scène en sambo sportif Julien Tombou Mouafo dans la catégorie de +98Kg. Demain dimanche lors de la 3e journée, ce sera de deux combattants l’un Célestin William Fokam -71Kg et l’autre le champion du monde Maxwell Djantou Nana +98Kg qui, doit lui aussi chercher à conserver son titre.

La 45e édition des championnats du Monde de Sambo s’achève demain 12 novembre.

Ayouba Nsangou