Alors programmé pour le 14 octobre prochain, le match amical censé opposer le Sénégal au Mali à Diamniadio a été tout simplement annulé d’un commun accord entre les fédérations malienne et sénégalaise de football pour des raisons assez logiques. 

Quelques semaines après son match amical contre la Côte d’Ivoire qui été interrompu par les intempéries, le Mali est contraint cette fois de renoncer à son duel contre le champion d’Afrique en titre. « Il a été conclu que la tenue de ce match amical serait plus préjudiciable aux deux sélections, d’autant plus que les responsables des staffs techniques prendront part à la cérémonie (de tirage au sort le 12 octobre, ndlr) en Côte d’Ivoire. Autres raisons contraignantes, le Mali a un autre match amical le 17 octobre au Portugal pendant que le Sénégal devra se rendre en France pour une autre rencontre amicale », a expliqué la Fédération Malienne de Football à travers un communiqué.

Du côté de la faîtière du football sénégalais, c’est le même son de cloche. Le président de la Fédération Sénégalaise de Football, Augustin Senghor, est revenu sur le sujet sur le plateau de TFM, indiquant que la France est (indirectement) liée à cette annulation et au changement de date du match amical contre le Cameroun à Lens. En effet, la Fédération Française de Football dont l’équipe nationale jouera le 17 octobre contre l’Ecosse à Lille a fait pression pour que la date du match Cameroun-Sénégal soit revue pour des raisons de concurrence entre les deux matchs et de risques sécuritaires.

Ainsi, initialement prévu le 17 octobre, le duel entre les rois de la forêt a été avancé de 24 heures. « Nous avons donc avancé au 16. Il a fallu convaincre les coaches. Ça a forcément impacté le match contre le Mali qui devait se jouer le 14 au Sénégal, a reconnu Augustin Senghor. Or, le Mali joue le 17 au Portugal contre l’Arabie saoudite. Après, nous avons analysé. Comment s’organiser ? Il ne s’agit pas seulement de jouer pour jouer. Est-ce qu’on dispose des conditions, de la logistique, pour permettre à nos joueurs de se jouer ici, puis repartir au Portugal ou à Lens en l’espace de 2 jours ? Ça allait être une surcharge. » 

Hamiss Mba Amadou