Après la lettre des championnes d’Afrique dénonçant la gestion calamiteuse de leur prime à l’issue du troisième sacre continental obtenu au Rwanda, le président de la Fédération Camerounaise de Volleyball (Fecavolley) dans sa sortie ce 19 octobre condamne plutôt la manière de réclamation sans toutefois apporter les pistes de solutions.
Le patron de la Fecavolley dans l’une des plateformes numériques de l’instance faîtière nationale fait savoir : « permettez-moi de vous dire que depuis huit ans, vous avez eu chacun et chacune un franc par votre seul travail. Continuer dans ce sens même si je comprends que certains parmi vous, du fait de l’âge, quitteront inéluctablement le navire, à un moment où la pêche s’annonce florissante » indique-t-il , tout en poursuivant que « la surenchère médiatique actuelle ne vous sert pas, à un moment où vous êtes considérés par beaucoup comme des exemples. Ceux qui vous promettent beaucoup d’argent qu’ils ne disposent pas, travaillent contre vos intérêts et ne seront plus là lorsque le navire va chavirer (…) ».
S’agissant de la plainte actuelle dont l’objet mentionné est « la réclamation de la prime de la Coupe d’Afrique des nations de volleyball dames », le président Serge Abouem n’a aucunement fait à allusion dans son courrier. Qu’en est-il de cette affaire très alarmante ?
Ayouba Nsangou