Entré dans l’histoire du basketball Centrafricain après sa qualification pour l’Elite 16 de Basketball Africa League (BAL) au Cameroun, Bangui Sporting Club (BSC) affûte déjà ses armes pour le deuxième tournoi qui va se dérouler au mois de novembre prochain en Côte d’ Ivoire. Interrogé par votre site à l’issue du déjeuner de presse le 16 octobre dernier à Yaoundé, le président Cyrille Damango réfléchit à comment réussir cette étape cruciale avant la phase finale à Kigali au Rwanda.
Comment voyez-vous la prochaine étape ?
« On s’adapte selon les étapes et la prochaine est très cruciale pour le ticket de Kigali. Donc on va s’adapter, on va réfléchir comme le staff qui a déjà commencé à faire des propositions pour pouvoir renforcer encore l’équipe pour qu’on ait une équipe compétitive comme on a eu ici comme au premier tour à Abidjan pour pouvoir passer à cette seconde phase. »
Comptez-vous renforcer votre effectif ?
« Il y avait deux américains William Kahleel Claibome le pivot qui malheureusement n’a pas joué le deuxième qui était blessé lors du premier match et on a le petit meneur américain Matthew Blinder qui lui a fait les deux matchs. On va s’armer pour qu’on soit égale avec les autres équipes. Donc j’attends la proposition de la direction technique et du staff. Ce qu’ils ont vu, retenu pour qu’on doit améliorer pour la seconde phase. »
Avez-vous déjà un programme de préparation ?
« Il y a un programme mais pas déjà fixe proposé par la direction technique et le staff. On va essayer dès ce soir de s’asseoir pour discuter dans les détails parce qu’on joue contre le temps. C’est apparemment le 15 novembre, donc on va essayer de faire les choses très rapidement pour qu’on soit prêt dans les temps. »
Quel est l’objectif ?
« Absolument je n’aime pas perdre en tant qu’un ancien joueur. C’est pour ça que je n’aime pas faire des joueuses à moitié. On va se mobiliser pour donner toutes les chances de notre côté pour aller passer ce deuxième tour. »
Est-ce que cette qualification donne vie au mouvement sportif centrafricain ?
« Historiquement, la RCA reste un grand pays de basketball. Aujourd’hui à travers les crises qu’on a eues au niveau du pays a affaibli le management et aussi le championnat local. Dieu merci on commence déjà à avoir une stabilité et on veut vraiment appuyer sur cette stabilité-là pour pouvoir reconstruire le basketball centrafricain, qui est en perte depuis quelques années. Quand on sort, on ne sort pas au nom de Bangui Sporting Club mais au nom de Bangui Sporting Club de la RCA et c’est ça qui est le plus important, parce que tous les résultats que nous allons remporter c’est pour le pays avant d’arriver au niveau du club, du président ou du bureau. Oui on va essayer de défendre les couleurs du pays jusqu’au bout. »
Est-ce un espoir pour le basketball centrafricain ?
« C’est une nouvelle page d’histoire qui s’écrit pour le basket centrafricain. Le dernier club qui a gagné en Centrafrique, c’était en 1996. Donc pour vous dire que c’est un défi pour venir relever ce défi, de faire un 100% pour cette première étape et repartir après. Je pense que là on est en train de réécrire l’histoire du basketball centrafricain. »
A seulement trois ans d’existence, comment définissez-vous Bangui Sporting Club ?
« C’est une famille, une nouvelle génération, une nouvelle vision pour la renaissance du basketball centrafricain. »
Merci président.
Propos recueillis par Ayouba Nsangou