Telle est la réponse du président par intérim de la Fédération Camerounaise de Football à la suite d’une question posée par un journaliste de sport relative à la suspension du secrétaire général de la Fecafoot, Benjamin Didier Banlock. C’était au cours de la conférence de presse tenue, hier 7 août à Yaoundé, à l’issue de l’assemblé générale de ladite institution.
Qualifiée cette affaire de « crise » n’est pas du goût du patron de la Fecafoot. Ainsi, le 4e vice-président de la CAF a tenu à clarifier sans toutefois expliquer les causes du licenciement ou de suspension de l’ex-secrétaire général, qui selon certaines sources son contrat aurait été arrivé à son terme. « Ce n’est pas une crise. C’est une affaire purement administrative à la fédération. Soyons sérieux, des choses comme ça arrivent dans toutes les entreprises, les institutions. Ce n’est qu’une affaire qui suit son cours et puis ça va passer. »
L’actuel chef cellule de la communication, Parfait Siki assure ce poste. « Aujourd’hui incarnée par cette personne qui est à ma gauche, monsieur Siki à qui nous avons provisoirement confié les destinées de cette administration. Donc il assure le poste de secrétaire général par intérim. Il ne faut pas personnaliser les choses, les fonctions sont importantes. Les hommes passent et les institutions restent, n’oubliez jamais ça. » a précisé Seidou Mbombo Njoya.
A lui de conclure : « Les procédures disciplinaires et administratives sont en cours. Mais l’administration ne s’arrête pas pour autant. Elle est debout, elle fonctionne, elle est incarnée par les hommes. »
Toujours est-il qu’entre les deux personnalités, le torchon brûle. Selon certaines sources de digne foi, cette « crise » a semé la psychose au siège de la maison du football camerounais. Tout le monde se regarde en chien de vaillance. On ne sait plus à quel Saint se vouer.
Ayouba Nsangou