Pour leur mise au vert en prévision de la CAN 2023, plusieurs sélections nationales africaines à l’instar de Gambie, le Cameroun, la Zambie, etc. ont élu camp de base en Arabie Saoudite. Certaines commodités justifient ces choix, pas souvent compris de tout le monde.
L’Arabie Saoudite offre des conditions climatiques favorables à la préparation de ces sélections. En cette saison d’hiver (la saison la plus fraiche localement) en Arabie Saoudite, les températures moyennes varient de 15 à 16 °C en décembre et janvier avec des nuits très fraiches. Raisons pour lesquelles on peut voir à travers les clichés partagés par les fédérations que leurs groupes s’entrainent généralement dans la nuit. Beaucoup d’internationaux évoluant dans des sélections nationales africaines sont des sociétaires de championnats saoudiens, en l’occurrence la Saudi pro league. Par ailleurs, l’Arabie Saoudite dispose d’infrastructures sportives de très bonne qualité. Des stades modernes, des centres d’entraînement et des hôtels confortables permettent aux équipes de se préparer dans un confort XXL. Ce qui laisse dire que les équipes africaines y bénéficient d’un environnement propice à la préparation physique et tactique. Par ailleurs, une dizaine de matchs amicaux sont programmés cette semaine entre équipes participantes à la CAN.
En outre, le Royaume dans sa politique d’utilisation du sport comme un vecteur de rayonnement internationale et de soft power, est devenu un véritable hub sportif. C’est donc une terre d’opportunités financières intéressantes pour les fédérations nationales du continent africaines et leurs joueurs. Les fédé peuvent négocier des contrats de sponsoring avec des partenaires saoudiens, les joueurs eux peuvent discuter avec des clubs.
Hamiss Mba Amadou