Qualifiée pour les Jeux Olympiques Paris 2024, la star ivoirienne et par ailleurs la sixième femme la plus rapide de tous les temps après son record africain de 10,72 secondes lors de la Monaco Diamond League 2022, veut inspirer la jeunesse féminine du continent noir comme à chaque fois qu’elle est sur le couloir en finale de 100 m des différents championnats du monde.
« Je viens d’un continent qui fait face à des défis complexes, et voir que je suis une source de lumière m’a constamment motivé à représenter l’Afrique et à bien le faire, principalement parce que je sais qu’il y a tellement de filles qui ont le talent et la capacité d’être meilleur que moi » a fait savoir, Marie-Josée au micro de BBC.
« Je veux inspirer les filles africaines à réaliser leurs rêves les plus fous et à se battre pour leur espace » a indiqué l’athlète. C’est en 2016 lors des Jeux de Rio que Marie a participé à ses premiers Jeux Olympiques. « J’avais espéré me rendre en finale, et donc terminer à la quatrième place a été une expérience formidable » s’est-elle réjouie. Mais elle a failli tout arrêter après l’annulation des JO Tokyo 2020, car elle s’était bien préparée.
Ta Lou a osé défier ses homologues américaines et jamaïcaines. Lors des championnats du monde de 2017, la sprinteuse a réussi à s’imposer pendant les 200 m et 100 m avant d’échouer de justesse en finale au profit de l’Américaine Tori Bowie.
En quatre finales de championnat mondial, Marie s’est adjugée la trois place pour la quatrième fois et une fois la cinquième place. Le récent est le championnat disputé à Budapest où elle a terminé au quatrième rang.
Ayouba Nsangou