Il a été 1er vice-président de la Fédération Tchadienne de Football avant l’instauration d’un Comité de normalisation. S’il a été l’un des témoins privilégiés de la descente aux enfers de l’un des sports favoris du peuple tchadien, Ibrahim Wang Laouna se dresse comme un homme rodé et avisé investi d’une mission : celle de relever et redresser et développer le football dans son pays s’il est porté à la tête de la FTF.
Pour ceux qui suivent de près l’évolution du football au Tchad, Ibrahim Wang Laouna est la cible d’une cabale orchestrée depuis quelques années par ses rivaux (le camp de Moctar Mahamoud Hamid) qui ont mal accueilli sa candidature à la présidence de la faîtière du football tchadien il y’a pratiquement 3 ans.
En 2020, Ibrahim Laouna s’est vu barré la voie à l’élection pour un déficit de parrainage. Il lui manquait 5 parrainages selon la Commission électorale de la FTA. Affirmant qu’il avait été victime d’injustice et de complot Ad hominem, l’ancien maire de la commune de N’Djamena avait dénoncé des « manœuvres orchestrées par les commissions (électorale et de recours) taillées sur mesure par le bureau sortant« . S’amusant du fait que « ce n’est que chose prévisible car depuis le dépôt de ma candidature, beaucoup des gens ont perdu le sommeil. Ils étaient pris de court, pensant que le mécanisme était déjà verrouillé pour m’empêcher de participer à ces élections« . Ibrahim Wang-Laouna Foullah soutenait alors avoir produit six lettres de parrainages et affirmait qu’ « une interprétation erronée a été faite à la demande de mon adversaire afin de m’écarter de la course« . In fine, la tournure des évènements a donné raison à l’homme d’affaires.
Depuis 2021, la Fédération Tchadienne de Football est placée sous le giron d’un Comité de normalisation, chargé de la gestion des affaires courantes de la fédération et de la conduite du processus électoral en vue de l’installation d’un nouveau bureau exécutif, que brigue le président du club Foullah Edifice de N’Djamena.
Hamiss Mba Amadou