Devant le Conseil d’Europe mercredi, l’Italo-suisse a expliqué que sa réforme sur la périodicité de la Coupe du Monde qui passera a tous les deux ans, permettra de réduire l’afflux de migrants africains sur la méditerranée. Des propos mal accueillis par l’opinion, et le début d’une bombe à polémique qu’il a vite fait fait de tenter de désamorcer.

Mercredi devant le Conseil européen, le président de la FIFA a tenté de convaincre les Européen, qui à l’instar des Sudaméricain via leur confédération de football (COMEBOL) sont réfractaires à la validation du passage de la Coupe du Monde à tous les deux ans. Jusque là rien de grave, avant que Gianni Infantino ne se lance dans un argumentaire honteux et disgracieux envers les africains en affirmant que: « Nous devons donner de l’espoir aux Africains afin qu’ils n’aient pas besoin de traverser la méditerranée pour trouver peut-être une vie meilleure mais, plus probablement la mort en mer… ». Quelques soit la nature de ses intentions, toujours est-il que ses propos ont été mal vus par l’opinion. Face à une polémique naissante et grandissante, le dirigeant sportif a tenté de calmer la tempête en exprimant son regret face au détournement de ses propos de leur cadre. « Etant donné que certaines remarques que j’ai faites devant le conseil européen semble avoir mal été interprétées et sorties de leur contexte, je tiens à préciser que mon message plus général était que toute personne en position de décision a la responsabilité d’aider à améliorer la situation des gens dans le monde », a-t-il  justifier en préambule. Avant de terminer en ajoutant plus d’éclairci à sa sortie incendiaire d’avant-hier. « Sil y’a plus d’opportunité, y compris en Afrique mais certainement pas limité à ce continent, cela devrait permettre aux gens de saisir ces opportunités dans leur propre pays. C’était un commentaire général, qui n’était pas directement lié à la possibilité de disputer une coupe du monde tous les deux ans », a-t-il terminé.

Pour rappel, la Confédération Africaine de Football, fort de ses 56 associations membres a déjà donné son accord favorable à cette réforme que tient à cœur au Patron de la Fifa.

Hamiss Mba Amadou