La Fédération camerounaise de football a été notifiée mercredi 20 mars de l’ouverture d’une enquête au niveau du Tribunal arbitral du sport, visant son président suite à une plainte déposée par une cinquantaine d’acteurs du football local.
Le président de la Fédération camerounaise de football qui fait déjà l’objet d’une enquête disciplinaire de la Confédération africaine de football est également visé par une plainte déposée auprès du Tribune arbitral du sport à Lausanne en Suisse. Le TAS a reçu le 15 mars une plainte cosignée par 55 acteurs du football camerounais parmi lesquels des présidents de clubs, dirigeants de la Ligue de football professionnel du Cameroun, ou encore Guibai Gatama, le journaliste et membre du Comité exécutif de la FECAFOOT purgeant une suspension. Entre autres griefs, les contempteurs du patron de la Tour de Tsinga lui reprochent « non seulement d’avoir violé plusieurs articles du Code éthique de la FECAFOOT relatifs à l’intégrité et à l’abus de fonction à des fins privées ou pour en tirer un avantage pécuniaire ; mais aussi des dispositions du Code éthique de la FIFA relative aux activités de Paris sportifs et de jeux d’argent » soupire une source proche de cette affaire interrogée par nos confrères de Sports news africa. Le 20 mars, le juge Delphine Deschenaux-Rochat a notifié de l’existence de cette procédure à la FECAFOOT à travers un courriel en indiquant « un déni de justice » comme motif de la saisine. Outre Samuel Eto’o, 13 autres membres du Comex de la faitière du football camerounais sont visés par la procédure en cours au niveau du TAS. Une interdiction d’exercer dans le milieu du ballon rond pendant 8 ans a été requise par les plaignants contre SEF.
Hamiss Mba Amadou