Au centre technique national de Sidi Moussa hier 27 février, le sélectionneur des Fennecs d’Algérie a fait le point sur le parcours à demi-teinte de l’équipe algérienne avant de s’appesantir sur la double confrontation cruciale entre Algérie – Cameroun comptant pour les barrages du mondial Qatar 2022 qui, est par ailleurs son objectif primordial en tant que patron du staff technique. 

Plus les jours passent, plus la tension monte entre les deux sélections. Ce sera véritablement des rencontres très électriques. Les deux géants du football africain se disputent du 25 au 29 mars prochain un seul ticket pour la Coupe du Monde Qatar 2022.

Focus à la Coupe du Monde

Tout comme ses poulains, l’ancien joueur de ladite sélection aujourd’hui entraineur ne souhaite pas manquer à ce rendez-vous footballistique mondial.   « (…) pour moi ce sont des deux matches les plus importants de ma carrière, entraîneur et joueur confondus. Je sais que pour les joueurs, pour beaucoup d’entre eux c’est la dernière possibilité de jouer une Coupe du Monde. C’est la compétition par excellence. C’est ce qui m’anime depuis début septembre. (…) On veut rendre notre peuple heureux. Une qualification au mois de mars nous permettra de nous préparer dans l’euphorie. J’ai voulu faire ce métier pour jouer une Coupe du Monde. C’est la dernière fois qu’on a une coupe du monde dans cette configuration rare. Mahrez pour lui, n’a pas fait de coupe du monde. Pour lui, c’est une priorité. »

Japoma, un cauchemar

Le séisme a secoué le 20 janvier 2022 au stade de Japoma à Douala où la Côte d’Ivoire élimine  pendant la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun, l’Algérie champion en titre dans le groupe E. Dernier au classement dans ladite poule, les Fennecs ont pris la porte de sortie. Les Ivoiriens ont infligé un score de (3-1) grâce aux réalisations de Franck Kessié (22e), Ibrahim Sangaré (39e) et Nicolas Pépé (54e).  Malgré la réduction du score par Sofiane Bendebka (73e), leur sort était déjà scellé. Du coup,  revenir sur ce stade le patron de la sélection algérienne aurait souhaité un autre. « (…) Japoma ? Normalement ils jouent à Yaoundé. Exceptionnellement, ils nous font jouer à Japoma. On est traumatisés par la pelouse pas le stade, ni la ville. On ne se déplace pas pour faire du tourisme. (…) La seule manière qui me permet de vivre normalement, c’est qu’on a tout de suite rectifié notre CAN. Tant mieux pour nous. Ça a commencé dès le lendemain de notre élimination »

Ayouba Nsangou