Depuis 1960, les Lions de la Teranga courent après le trophée de la Coupe d’Afrique des Nations. Mais avant de penser à ce prestigieux trophée, les hommes d’Aliou Cissé devront défaire sur leur passage les Burkinabè en demi-finale ce 2 février au stade Ahmadou Ahidjo. Pour cela, le sélectionneur peut se réjouir l’ensemble du groupe.
Ce 1er février en conférence d’avant-match, l’entraineur local du Sénégal et le jouer Joseph Lopi étaient face aux Hommes de média. La tanière sénégalaise est au beau fixe pas de cas covid, encore moins de blessés. C’est dire que le Sénégal est au complet en cette phase cruciale de la compétition.
« C’est toujours important d’avoir l’ensemble de son groupe. Pour un entraîneur c’est pour donner plus de possibilité, plus d’option. Aujourd’hui nous avons l’ensemble de groupe-là. Ça me donne plus de carte à main. Nous savons que nous allons pour un match compliqué. Il nous faudra être patient, mettre en place notre jeu et que ça peut aller au prolongation ou tir aux buts. A ce niveau-là, c’est de passer mais c’est très bien d’avoir l’ensemble de son équipe au complet. » explique Aliou Cissé.
Loin de ce que pense l’opinion publique, la rencontre entre les deux pays n’est pas une revanche. « L’histoire entre Sénégal et le Burkina a prouvé que ça n’a jamais été un adversaire à battre. Donc c’est pour ça que demain nous allons vers un gros match (…) A nous d’être présent de garder la sérénité, rester concentrer surtout une concentration collective. » conclue-t-il.
Ayouba Nsangou