Les étudiantes de l’Université de la cité économique ont pris leur revanche en battant leur ennemi Overdose (69-61) et remportant ainsi leur tout premier titre dans l’histoire. C’était hier 10 juillet à Yaoundé.
La finale de la coupe du Cameroun refait surface en 2022 après une interruption en 2019 due à la pandémie à coronavirus. Ainsi les deux formations étaient gonflées à bloc pour arracher le titre conservé jusqu’ici par le club Condor Basket vainqueur en 2019.
Le club Overdose de Yaoundé qui vient de remporter le titre de champion pour la quatrième fois consécutive, avait à cœur de faire le doublé en cette année 2022. Malheureusement, la tâche n’a pas été facile car les étudiantes ont vite pris le match à main. Le résultat étant serré depuis le premier et deuxième quart temps où l’Université menait (30-26).
Université de Douala tire son épingle du jeu
De retour de la seconde manche, les universitaires sont restées sereines et adroits face aux paniers. ¾ temps, en dépit de l’envie de leur adversaire de revenir au score, les joueuses des berges du Wouri dominent toujours (48-44). Au dernier quart temps, le public a vécu un véritable mano à mano de part et d’autre y compris des ratés. Au finish, la coupe a pris la direction de Douala (69-61).
« Ils nous ont déjà battu deux fois. Je pense que nous avons beaucoup travaillé sur leur faiblesse. Nous connaissons leur faiblesse depuis donc il était question de faire des réglages pour qu’ils ne passent plus devant nous à nouveau. » a déclaré le coach de l’Université, Yvan Ngoung. A sa capitaine Laéticia Ndoumé du poste 2 de renchérir, « je suis vraiment contente du travail que nous avons effectué aujourd’hui. C’est une très grande bataille, nous avons tellement cherché cette victoire depuis plusieurs années et nous sommes vraiment contentes de cette victoire. »
Pour le coach perdant Ndassi, « il y’a des jours comme ça. Tout le monde a essayé de faire son effort ; beaucoup de tirs ne sont pas passés et ça a un peu retardé et pour remonter ce n’était pas facile ».
Ayouba Nsangou
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