En répondant hier 1 juin au courrier de l’Association des Clubs d’Elites du Cameroun (ACEC) daté du 27 mai 2022 qui avait pour objet de mettre en place un organe légal de gestion du football professionnel au Cameroun, le président de la Fecafoot soutient cette idée mais recadre les partisans de ladite association.
« Je voudrais également porter à votre connaissance que les dirigeants par elle nommés répondent de leur gestion devant les instances fédérales compétentes. Dès lors, celles-ci sont les seules habilitées à prendre les décisions qu’elles jugeront utiles au moment opportun » a réagi Samuel Eto’o en soutien aux membres du Conseil Transitoire du Football Professionnel (CTFP).
Toutefois, le 17e président de la Fecafoot a précisé que c’est « au nouvel exécutif fédéral de décider, en toute souveraineté, du sort à réserver aux dirigeants du Conseil Transitoire du Football Profession. C’est encore à lui de juger de l’opportunité de créer un nouvel organe, conformément au programme et à la vision proposée à l’Assemblée générale élective et validée dans les urnes à la majorité des électeurs ».
Les plaintes de l’ACEC
Dans le document, le président de l’ACEC Pascal Abunde avait mentionné, « depuis le retrait des compétences à la LFPC, en quatre saisons sportives, deux entités ont été successivement mises sur pied pour la gestion du Football Professionnel au sein de la Fédération Camerounaise de Football, en l’occurrence le Comité Transitoire Technique (CTT) et le Conseil Transitoire du Football Professionnel (CTFP). »
Au président de PWD de Bamenda de décrier, « A chaque fois, l’organisation des championnats par ces deux structures a été perturbée par des guerres claniques entre les personnes peux soucieuses des intérêts des Clubs »
Que se cache-t-il derrière cette plainte des présidents de clubs ?
Ayouba Nsangou