Après un vote déroulé jeudi dernier, l’instance dirigeante de World Athletics a eu l’onction d’écarter les athlètes féminines présentant les différences de développement sexuel afin de réduire la quantité de testostérone sanguine. La namibienne est par conséquent dans le lot.
L’entraîneur de la médaillée d’argent olympique du 200 m, Henk Botha est choqué par les changements apportés aux règles pour les athlètes féminines. « Christine connaît les règles mises à jour et nous en avons discuté. Elle est positive et nous continuerons à nous entraîner » s’est-il insurgé dans une radio d’origine anglaise.
Ainsi, elles sont appelées à supprimer leur taux de testostérone sur une période de six avant de participer à une compétition organisée par la World Athlétics. Le prochain championnat du monde étant au mois d’août en Hongrie, la namibienne ne sera pas de la partie.
Les nouvelles règles s’engagent sur tous les évènements sur piste. Les différences de développement sexuel est un groupe de maladies rares dans lesquelles les hormones, les gènes et/ou les organes reproductrices d’une personne peuvent être un mélange de caractéristiques masculines et féminines.
Ayouba Nsangou