Une fin de semaine difficile pour le président de la Fédération Tunisienne de Footbal (FTF). Wadii EL JARI est placé en garde à vue, ce jeudi 26 octobre 2023. La décision prise par le parquet a été exécutée par les agents de la direction des recherches financières et économiques relevant de la brigade judiciaire d’El Gorjani.
L’information à été confirmée par Mohamed Zitouna, porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis.

Les chefs-d’accusation.

La plainte contre El JARI avait été déposée par le minsitere tunisien de tutelle, en vertu de l‘article 96 du code pénal. Elle concerne, entre autres, le contrat, dit « non conforme », conclu avec l’ancien directeur technique de la FTF, Sghaier ZOUITA.
El Jari aurait négligé la procédure administrative et la législation en vigueur. Pourquoi? C’est la question dont les enquêteurs cherchent une réponse.


Contacté auparavant par Afrik’Sports Magazine, le président de la FIF avait reporté la réponse à cette question plus d’une fois, demandant à ses collaborateurs de s’en excuser.


Aux yeux de la justice, « la fonction de directeur technique est régie par le décret n° 77-552 du 20 Juin 1977. Il doit être nommé par décret et non par contrat. La fédération n’a pas respecté la loi tunisienne ».
Le juge d’instruction l’aurait convoqué à maintes reprises puisqu’il faisait l’objet de différentes plaintes.
Pour sa part, Taieb BESSADOK, avocat de Wadi EL JARI, a confirmé que son client « avait fait l’objet d’un mandat de recherche émis le 25 octobre 2023 à 16 heures ». Et d’ajouter à la presse que « Wadii EL JARI avait déjà été auditionné dans le cadre d’une plainte déposée par le Croissant Sportif Chebbien ». Le Club accus « la fédération d’avoir falsifié les dossiers de certains joueurs de l’Union Sportive de Tataouine », dixit BESSADOK. S’y ajoutent d’autres chefs d’accusation auxquels nous y reviendrons.    L’affaire deffraie déjà la chronique et ne tardera pas à dévoiler d’autres surprises.

Par. Rida ADDAM.