Au terme de la 2e session du conseil d’administration tenue au siège de la Fédération Camerounaise du volleyball (Fecavolley) hier 21 octobre à Yaoundé, des résolutions fortes ont été prises allant de l’ouverture de la saison, à la vulgarisation de la discipline jusqu’à la mise sur pied d’un document typiquement camerounais lié aux méthodes d’entraînements pour les écoles et centres de formations.
Le quorum étant atteint. L’instance faîtière du volleyball local ouvre sa saison sportive 2023-2024 en mi-novembre. Avant de monter aux filets, le symposium à l’intention des commissions des arbitres et entraîneurs verra le jour. L’objectif est d’ « actualiser et donner un guide conducteur à tout ce corps de métier qui accompagnera les sportifs au cours de l’année » relève Bello Bourdanne à l’issue de ladite assise. Ainsi, « Nous envisageons de faire une supercoupe du volleyball pour pouvoir respecter les ambitions que nous avions c’est-à-dire de faire le volleyball une valeur marketing, dont nous avons besoin de ces promotions, élévations pour que nous atteignions nos objectifs. Dans un mois nous commencerons la saison avec cette supercoupe » précise le patron du volleyball camerounais. A lui de souligner, « nous avons une innovation c’est la commission data, nous allons pratiquer des statistiques qui se font sur le plan international au niveau de notre championnat national et ça n’a pas de prix pour le résultat sportif parce que le volleyball est devenu aussi scientifique. »
La vulgarisation, le mot clé de la réconciliation
Dans l’esprit de faire vivre le volleyball partout dans les quatre coins du pays, après la région de l’Adamaoua où s’est tenu le premier regroupement tout juste après sa prise de fonction à la tête de la Fecavolley, le président entend lancer les hostilités de la nouvelle saison dans une autre localité. « Nous avons mis l’accent sur la quantité, la diversité, la promotion dans les régions. Nous allons innover, hier nous étions à Ngaoundéré, demain nous serions à Bertoua. Donc nous allons toujours vers l’arrière-pays pour assurer la vulgarisation, la promotion du volleyball et susciter l’évocation. Et surtout prêter main forte aux présidents de ligues régionales dont je tiens d’ailleurs à féliciter l’implication pour le travail abattu au niveau dans ces régions. La présence des activités fédérales au niveau de ces régions auront pour but de favoriser ces politiques qu’ils essayent d’implémenter pour que le volleyball soit de plus en plus représenté dans l’arrière-pays et surtout que le match du volleyball se fasse de manière uniforme sur toute l’étendue du territoire nationale. » annonce l’ancien volleyeur.
Vers l’uniformisation des méthodes
Conscient du ranking mondial des différentes sélections dont chez les dames, le Cameroun est classé 25e derrière le Kenya 21e et devant l’Egypte 37e, chez les messieurs 29e derrières l’Egypte 18e et la Tunisie 25e, la fédération a pour ambition de monter d’un cran. A cet effet, une task force de la mise en œuvre d’un document formateur du volleyball camerounais coordonnée par le président de la Fecavolley sera mis en vigueur. « Dans notre politique d’uniformisation des méthodes d’entraînement, nous avons essayé de faire le bilan de tout ce qui a été jusqu’à présent et nous avons constaté, que quoi qu’on fasse, nous n’arrivons pas au bout de nos objectifs. Maintenant la fédération a décidé de commettre un ouvrage. Nous allons faire asseoir autour d’une table les techniciens de la direction technique nationale pour créer des modules propres à la camerounaise pour les écoles de volley et pour les centres de formations. (…) ce document sera distribué dans toutes les régions et ce document sera comme un bible pour nous et qui sera mis à jour régulièrement».
Ayouba Nsangou