Accusé par son homologue zambien, Kaluba Kangwa de classer les joueuses supérieures à 17 ans, le sélectionneur des lionnes indomptables recadre ce dernier en lui inculquant les clauses de la FIFA.
Le troisième match éliminatoire du mondial U17 Inde 2022 qui a vu la victoire de la bande d’Achta Toko Njoya (3-0) s’est déporté hors du stade. En conférence de presse d’après-match ce 30 avril au stade Ahmadou Ahidjo, le technicien des Chipolopolo U17 a ouvertement critiqué les joueuses camerounaises du fait de leur physique qui, pourrait contrarier les statuts de l’instance faîtière internationale du ballon rond.
« Nous avons une sélection et on nous propose les âges qu’il faut, qu’on n’oublie pas qu’on ait en année de compétition. Il y’a les filles qui ont 17 ans et 17 ans et demi dans le groupe. La FIFA permet cela parce que c’est leur année de sortie. » explique Stéphane Ndzana, en poursuivant que lors « (du…Ndlr) match aller le coach zambien n’avait pas parlé de ça, il avait reconnu la victoire. Mais, c’est quelqu’un d’autre qui commence à lui dire ça dans la salle, qu’elles étaient plus grandes et c’est pour ça qu’elles ont gagné. »
A lui de conclure : « Je suis surpris qu’il vienne parler de ça au match retour pourtant au match aller, on était tous assis et il m’a félicité. Donc les filles ont 17 ans et d’autres 17 ans et demi vous pouvez vérifier. Quand la FIFA dit 2005, je crois que vous pouvez calculer avec moi que si on est né en janvier, on a 17 ans quelques mois. »
Ayouba Nsangou