Toujours les mêmes problèmes ! Jusqu’à quand ? Le manque criard des infrastructures sportives à standard international refait surface en Afrique. Alors que les éliminatoires de la CAN 2023 se profilent à l’horizon.

Un peu partout à travers le continent, les infrastructures sportives aux normes internationales se font désirer. Grave encore, ces dernières (Infrastructures) souffrent de problèmes d’homologations du fait les normes édictées sont foulées aux pieds.

Le problème est plus que sérieux actuellement sur le continent vu que l’instance faîtière du football africain ne varie pas sur sa date butoir quant à la présentation des pelouses qui vont abriter les éliminatoires de cette CAN 2023. L’instance exige aux fédérations concernées de présenter leurs stades au plus tard le 29 Avril.

Cette situation chaotique constitue un véritable épais Damoclès à la tête des dirigeants de nos fédérations.

Ils grattent partout, dans le voisinage voire très loin de là. L’essentiel est de trouver un abri légale pour pouvoir recevoir leurs matchs de ces éliminatoires.

Ainsi, une cascade de fédérations se tournent vers le mythique Abdoulaye Wade stadium du Sénégal pour en faire leur bercail et y accueillir leurs matchs. C’est le cas de la Gambie, le Liberia et la Guinée Bissau qui ont émis leurs souhaits de recevoir leurs matchs des éliminatoires au Sénégal, a fait savoir hier le ministre sénégalais des sports Mactar Ba.

Ce désire de ces fédérations précitées est sur les braises ! Puisque les champions d’Afrique en titre y doivent également jouer leurs matchs. L’autre inconvénient majeur est que plusieurs matchs de ces joutes peuvent se tenir au même jour.

Bref, les problèmes d’infrastructures sportives aux normes internationales sont réels en Afrique. Comment solutionner cette équation à plusieurs inconnues ? La réflexion est lancée à tout africain.

Sécouna DIENG