Après les départs de certaines cadres de la sélection camerounaise (Christelle Nana, Laetitia Moma et bien d’autres), l’équipe nationale est en pleine reconstruction. Partis avec une équipe quasiment jeune en Pologne, le Cameroun se contente d’avoir appris de ses échecs, après la énième défaite (0-3) concédée hier 2 octobre face à la Belgique lors de leur dernier match de poule.
Cinq sorties pour cinq défaites, le Cameroun quitte la 19e édition du championnat du monde de volleyball féminin sans un set. Logées dans la poule A, les lionnes n’ont pas résisté face aux assauts de leur adversaire hautement expérimentée (Italie, Pologne, Belgique, Kenya et Porto Rico). La jeune équipe constituée de joueuses cadette, junior et trois championnes d’Afrique a pêché par le manque d’expérience. « C’est une compétition assez difficile. Nous rentrons avec zéro victoire. Je crois que ce n’est pas ce qu’on aurait souhaité. Mais il faut dire que nous sommes venus avec une équipe très jeune. » affirme le président de la Fédération Camerounaise de volleyball, Serge Abouem.
Apprentissage
Les pouliches de Jean René Akono n’ont pas été présentes sur plusieurs compartiments à l’instar des postes de pointu et de réception-attaque. Au-delà de la défaite, le Cameroun se contente de l’apprentissage. « Je crois que nous rentrons avec la ferme intention de continuer le travail et de très vite remettre sur pied une équipe d’abord au court terme valable au plan africain et défendre notre titre dans huit à neuf mois (…), nous croyons que l’avenir est prometteur malgré les défaites présentes et nous allons tirer les leçons.» précise le président de l’instance locale.
Rectifier le tir pour mieux se comporter lors des éliminatoires des Jeux Olympiques et de la Coupe d’Afrique des Nations senior dames reste le leitmotiv de la Fecavolley.
Ayouba Nsangou