Si ces révélations sont avérées, le staff des Aigles fraîchement remercié par la FEMAFOOT ne devrait pas être le seul à payer les pots cassés…
Revenant d’une Coupe d’Afrique des Nations insatisfaisante au regard du parcours qui s’est écourté en huitième de finale par le revers surprenant contre la Guinée Equatoriale (0-1), le Mali tentait de se remettre en selle face à la Tunisie il y’a moins de deux semaines. Mais là aussi cette double confrontation du troisième tour des éliminatoires pour une place en Coupe du Monde 2022, s’est soldée par un échec. Si cet enchainement de résultats négatifs a entrainé le départ Mohamed Magassouba et ses collaborateurs du staff technique des Aigles du Mali, le sélectionneur adjoint Fousseyni Diawara a essayé de relativiser leur responsabilités en balançant certains manquements qui ont entravés la préparation des Aigles pour ces barrages.
« Nous avons été impactés par tout cela. Je n’ai été payé que cinq fois sur les trente derniers mois. Mais j’ai fait abstraction de cela, car l’objectif était plus important que mon cas personnel. Mais je déplore surtout le manque de moyens. On est arrivé dans un centre d’entrainement obsolète. Le terrain n’était pas prêt. Il y’a eu des problèmes au niveau de l’hébergement. On ne s’entendait pas à être reçu de cette manière pour préparer les barrages. Mais on ne va pas cela et se donner des donner des excuses. Au contraire, en quatre années et demies on a essayé de masquer les problèmes (…) à domicile les conditions n’étaient pas réunies pour jouer dans des conditions optimales », a lâché le consultant de Canal+ sur les antennes de Radio France Internationale.
Hamiss Mba Amadou