Dans son ouvrage intitulé, Le temps de la fin, délivrance et renouvellement du football camerounais, l’écrivain Alain Georges Betsi explique la gestion approximative du sport-roi, ceci malgré le constat alarmant du Chef de l’Etat lors de son discours du 10 février 2024. C’était à l’occasion de la 58e édition de la Fête de la jeunesse. 

Édité par Nnä Marie situé à Yaoundé, le livre contient 132 pages. Il est fragmenté en deux parties dont l’une compte sept chapitres et l’autre huit. Cet essai littéraire à caractère scientifique présente les tares qui tirent vers le bas, le football camerounais. « Le visage hideux que présente le football camerounais obéit à la logique de ce que les décideurs décident d’en faire. Il n’est pas rayonnant, peu attrayant, sans saveur agréable pour susciter et attirer des foules nombreuses. » constate l’auteur. Chose que le Président de la République avait déjà évoqué, lors de son discours à la jeunesse. C’était au lendemain de l’élimination des Lions indomptables en quart de finale de la CAN 2023. « Le mesureur national à l’échelle humaine a prononcé le 10 février 2024, la longueur et la largeur de la situation. Le mal étant présent, tel qu’effectué par le douloureux constat. » paraphrase-t-il.  A cet effet, « le fils n’a aucune autre option que s’aligner aux décisions prises, pour réjouir le « père » souligne l’écrivain.

Le mal poursuit son chemin

Après cette sortie du premier sportif camerounais, le dysfonctionnement est plutôt monté d’un cran. Pour preuve, la prise de fonction du technicien belge Marc Brys à la tête de l’équipe fanion n’a pas été facile. Jusqu’à présent, les amoureux du football attendent connaître les adjoints du remplacement de Rigobert Song. Sur le plan national, le trucage de matchs, la situation précaire des joueurs, le non-paiement des officiels sont entre autres les fléaux qui minent la pratique de cette discipline. Contre toute attente, « cette condition qui réconforte passagèrement ses auteurs, ne fait pas reprendre l’engrenage. Ceux qui se livrent aux batailles et ceux qui s’en éloignent, trinquent douloureusement la même terreur. C’est le fruit d’un égarement lointain, qui n’apporte aucune espérance au redressement de situation » déplore-t-il.

Pourtant, « Ce n’est pas le fait du hasard, qu’on obtienne de résultats positifs dans une activité précise, dont fait partie le football camerounais. Le but de cette compétence recherchée est de permettre à l’administration fédérale de gérer efficacement l’incertitude, les problèmes, les changements, les limites et les situations stressantes. », envisage-t-il. Après cet opus, Alain Georges Betsi compte 17 livres qui parlent uniquement du football camerounais.

Ayouba Nsangou