Malgré son talent indéniable, la relation entre la star camerounaise et les entraîneurs camerounais qui se sont succédés sur le banc de touche des LIC a souvent été parsemée de tumulte au point de situer son rendement à la baisse.
Blessure diplomatique, caprice, méforme… chaque fois que l’absence de Choupo Moting a été remarquée sur une liste, les tentatives de justifications ont eu tendance à laisser perplexe. De Javier Clemente à Rigobert Song Bahanag, en passant par Hugo Broos ou encore Tony Conceiçao, le numéro 13 n’a pas (sur la constance) incarné cet homme de base incontournable autour duquel le technicien bâti son équipe. Au contraire, celui qu’on annonçait comme le successeur de Samuel Eto’o a vu d’autres talents (comètes) lui ravir la vedette à l’image de Bassogog à la CAN 2017 où Choupo n’y était pas, Aboubakar Vincent, Karl Toko Ekambi ou le cas plus récent de Bryan Mbeumo qui prend de plus en plus de place dans cette équipe. Âgé de 34 ans, le vice-capitaine des Lions tend vers le terminus de son séjour en tanière et devrait probablement raccrocher après la Coupe du monde 2026. A lui, qui n’a encore rien gagné avec son pays, d’améliorer son palmarès et ses stats (20 buts en 76 sélections) afin de laisser un souvenir plus impactant dans la mémoire collective des aficionados camerounais, qui pour la grande majorité l’affectionnent pour le côté charmant de sa personnalité.
Hamiss Mba Amadou