Ils avaient jusqu’à fin janvier, synonyme du dimanche dernier pour choisir: continuer à entraîner leurs clubs respectifs ou opter pour la sélection nationale dont chacun d’eux à la charge. Tous deux interrogés sur leur avenir immédiat, Malick Daf du Jaraaf, et coach des «Lionceaux» cadets, et Youssouph Dabo de Teungueth Fc, coach des «Lionceaux» juniors, ont botté en touche. Le second qui n’a plus d’échéances à plus ou moins long terme avec ses U20 sortis, par la Gambie, de la course à la phase finale de la Can de la catégorie, ce mois-ci à Nouakchott, s’est pourtant permis de tirer des plans sur la comète … En ses termes «Nous serons champions», a-t-il soutenu droit dans ses bottes, malgré la défaite de son équipe à domicile face au Jaraaf (0 – 2). Ce qui, quelque part, peut laisser qu’il est parti pour rester sur le banc de Teungueth Fc. Surtout qu’avec la qualification historique de son équipe à la phase de poules de la Ligue africaine des champions, il a un challenge excitant à relever.
Son alter ego du Jaraaf, lui, a encore ajouté au flou qui entoure son avenir plus ou moins immédiat de technicien. «Dès ce vendredi, vous me verrez sur le banc des U17 pour le tournoi de l’Ufoa/A» qualificatif à la Can de la catégorie, prévue en mars au Maroc, a-t-il répondu sur la question. Mais, comme juste avant, il avait clamé «on est le Jaraaf, le club le plus titré du Sénégal. Et notre objectif, tous les ans, est de gagner au moins un trophée pour retourner en Afrique», on peut être tenté de penser qu’il est partisan du grand écart. En club, d’ailleurs, il vise rien moins que d’intégrer la phase de poules de la Coupe de la CAF dont son équipe doit disputer le tour de cadrage, ce mois-ci, face aux Zimbabwéens de Platinum Fc.
Alors, club ou sélection nationale ? «On ne m’a rien dit», a répondu l’un des deux techniciens (comme pour parler aussi au nom de son compère) à propos de la date-limite du 31 janvier. Pour le moment donc, Youssouph Dabo et Malick Daf estiment n’avoir pas de raison de se précipiter pour choisir – ou plutôt pour rendre public leur choix – Car c’est presque sûr que dans un coin de leur tête, ils ont coché une des deux cases qui s’offrent à eux : entraîneur de club ou coach d’une sélection nationale. Et il est vrai que le choix n’est pas facile.
Pour rappel, dans un courrier qui nous avait parvenu il y a quelques mois,la CAF avait demandé aux entraîneurs nationaux d’avoir un seul profil d’entraîneur: le club ou la sélection nationale Mais jamais les deux à la fois.
Un véritable dilème ou choc des ambitions ! En tout cas, ça est là….