Pour mieux comprendre les positions des acteurs, il est important de rappeler que l’Association des clubs d’élite du Cameroun (ACEC) avait décidé, au cours d’une assemblée générale du 29 octobre 2020 de dissoudre la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC).
Par la suite, le 04 novembre 2020 l’ancien bureau de la Fécafoot avait validé ladite décision et retiré ses compétences déléguées à la LFPC d’organiser les championnats professionnels.
Mais, ayant fait appel, une ordonnance du Tas datant du 20 novembre 2020, en requête de mesures superprovissionnelles déposée par la Ligue de football professionnel du Cameroun le 17 novembre 2020 dans l’affaire Tas 2020/A/7513 Ligue de football professionnel du Cameroun C. Fécafoot, est admise et la Ligue rétablie.
Une décision que le Tribunal arbitral du sport (TAS) avait entérinée le 12 août 2021 dans sa sentence.
Mais l’exécution de cette décision ne se fera pas de bonne foi. C’est ainsi que l’une des résolutions de L’assemblée générale du 27 août 2022, de la fédération de l’Exécutif Eto’o prendra parmi ses résolutions, la dissolution définitive de la LFPC. Au rang de ces résolutions également l’exclusion d’un membre du COMEX (Comité Exécutif) en la personne de Guibaï Guaïtama.
Ce dernier ainsi que d’autres acteurs du football feront appel desdites résolutions au TAS. Dans la sentence arbitrale TAS 2022/A/9277 du mardi 15 Août 2023, le tribunal déclare que les résolutions adoptées lors de ladite AG de la FECAFOOT du 27 août 2022 sont nulles et de nul effet.
Les effets de cette sentence arbitrale sont lourds de conséquences. D’où les réactions des bénéficiaires de celle-ci.
Au demeurant, pourrait-on cette fois-ci assister à l’exécution de cette sentence arbitrale ? Une chose est sûre, la Fecafoot a tenu à rappeler la dissolution mentionné plus haut de la LFPC. Cette communication du président de la LFPC recevra t-elle un écho favorable à l’approche de la prochaine saison sportive ?