Un adversaire classé numéro 1 mondial pour débuter, puis un combat de repêchage disputer amoindri physiquement à cause d’une fracture eu bras,… voilà des arguments avancés par l’unique représentant burkinabè en Taekwondo Faysal Sawadogo ( -80 Kg) même s’il ne « voudrai pas trouver une excuse à cette contre-performance » pour expliquer son élimination prématurée des JO. Laminé 13 points à 6 en 8è de finale par celui qui remportera finalement la médaille d’or de cette épreuve, le Russe Maksim Khramtcov, Faysal Sawadogo a perdu son deuxième combat de repêchage face au Croate Toni Kanaet (30 points à 10). Grosse désillusion pour le champion burkinabè qui espérait rentrer au bercail avec une breloque olympique autour du cou.
« Depuis ma qualification aux JO 2020, j’ai nourri le rêve avec vous de ramener une médaille olympique au pays qui le mérite amplement surtout dans ce contexte difficile qu’il traverse », a confié sur sa page Facebook l’athlète de 24 ans qui réagissait pour la première fois après son élimination des Jeux. « Au cours de ce même combat (le premier, ndlr), j’ai malheureusement eu une fracture au bras. Lorsque j’ai été repêché pour combattre la médaille de bronze, j’ai dû faire le dur arbitrage entre signer forfait et monter défendre, malgré la douleur, les couleurs nationales ». Et face à ce terrible dilemme celui qui avait été élu l’Athlète burkinabè de l’année 2017 par les journalistes de sport du pays a choisi la seconde option après concertation avec son staff. « De concert avec l’encadrement technique, j’ai pris la responsabilité de monter et de me battre pour ramener cette médaille au pays. Malheureusement cette blessure ne m’a pas permis de m’exprimer comme je l’aurai souhaité. Le résultat est ce que vous savez ! Je ne voudrai pas trouver une excuse à cette contre-performance », a-t-il expliqué.
Hamiss Mba Amadou