Placé sous mandat de dépôt, le président sortant de la Fédération Malienne de Football a été reconduit à la tête du football local 61 contre 63 voix valablement exprimées pour une période de quatre ans. L’assemblée générale extraordinaire élective s’est tenue ce 29 août au Centre International de conférence de Bamako sous le regard des émissaires du football continental et mondial en l’occurrence du premier vice-président de la CAF, Augustin Senghor et El Hadj Wack, Directeur régional du Bureau FIFA à Dakar et bien d’autres.
Fortement contesté à cause de l’inéligibilité du président sortant suite à son placement sous mandat de dépôt le 9 août dernier à la Maison centrale d’arrêt de Bamako pour les faits qui lui sont reprochés et remontent de 2013 à 2019 lorsqu’il était le directeur administratif et financier de l’Assemblée nationale du Mali. Bavieux étant dans la short-liste des personnalités soupçonnées pour atteinte aux biens publics de l’Etat, pour faux et usages de faux.
Sa candidature invalidée par la commission électorale d’appel suite au recours introduit par Bavieux, Salaha Baby a lui aussi saisi la même institution pour s’opposer contre l’intégrité du président sortant. Mais son recours a été purement rejeté. A en croire le site sportif sportnewsafrica, Salaha a botté en touche cette décision de ladite commission et a saisi le tribunal arbitral du sport (TAS). C’est véritablement une affaire à suivre.
Mais en attendant, la feuille de route du nouveau président est axée sur cinq projets, « la réconciliation entre les acteurs, la formation, la réalisation continue d’infrastructures, la réorganisation des compétitions locales et la revalorisation des subventions accordées aux structures déconcentrées de la Femafoot. » mentionne le site de l’instance faîtière locale.
Selon la commission électorale indépendante, Mamoutou Touré Bavieux a récolté 61 voix contre 63 dont une abstention et une voix contre pour un pourcentage de 96,82% .
Ayouba Nsangou