A l’issue d’une rencontre tenue les 27 et 28 février à Rabat avec les trois candidats d’Afrique de l’Ouest à la présidence de la CAF, deux émissaires de la Fifa, le Suédois Mattias Grafström (principal assistant du président de la Fifa) et le Congolais Véron Mosengo-Omba (directeur de la division Associations membres de la Fifa) seraient parvenus à une entente sur la répartition des rôles dans le futur exécutif de l’instance dirigeante du football africain, communément appelée CAF. Ce compromis est présenté comme le favori de la Fifa, le Sud-Africain Patrice Motsepe prendrait la présidence. Le Sénégalais Augustin Senghor serait son premier vice-président et le Mauritanien Ahmed Yahya, son deuxième vice-président. Quant à l’Ivoirien Jacques Anouma, il serait nommé « conseiller spécial du président », rapportent des sources concordantes.
En clair, sous la houlette de la FIFA,un accord aurait été trouvé entre les quatres candidats en lice pour le fauteuil de la CAF. Il s’établit comme indiqué ci-dessus.
Jusqu’au moment où ces lignes sont écrites, Aucun candidat à la présidence de la CAF n’a réagi à cette polémique,qui défrait la chronique dans plusieurs Médias.
A signaler, Ces dernières semaines, Gianni Infantino a effectué une tournée sur le continent africain. A-t-il pris la température auprès des chefs d’État pour savoir si la candidature de Patrice Motsepe était appréciée, ou est-il venu faire part du choix de la Fifa ?
Pour ce cas précis, conjuguons au conditionnel car rien n’est encore officiel. On en saura clairement le 12 Mars prochain, date de l’élection.