Les footballeuses africaines évoluant dans les buts sont moins populaires que leurs collègues joueuses de champ. A tel point que d’aucuns qualifient ce poste d’ingrat tant est-il que les gardiennes africaines sont rarement encensées, au contraire elles sont pointées du doigt pour leurs erreurs grossières quand cela se produit. Loin des clichés, l’une des meilleures gardiennes de but du continent du moment, la Sud-africaine Andile Dlamini, estime qu’il y’a de l’embellit.
« Je pense vraiment que le niveau des gardiennes de but s’améliore en Afrique. Nous avons juste besoin que d’autres jeunes gardiennes nous emboîtent le pas pour que notre poste soit encore plus solide », a-t-elle plaidé dans une interview accordée à la CAF.
Il est vrai que les spécialistes à ce poste ne pullulent pas sur le continent. Comme sous d’autres cieux d’ailleurs. Certains facteurs peuvent l’expliquer : la formation, la spécialisation et le suivi à la base, la qualité de l’entraînement, le déficit de taille qu’on observe chez la plupart de nos vaillantes gardiennes de but, la mauvaise détente/saut…expliquent les erreurs grossières, voire les buts gaguesques concédés par les remparts africaines. Cependant au milieu de tout cela, peut-on déceler quelques évolutions notamment en ce qui concerne les arrêts décisifs et spectaculaires, des passes plus précises, des contrôles soignés, de plus en plus de prises de risques réussies, progrès dans la discipline tactique…
Hamiss Mba Amadou