Depuis sa première réunion le 22 décembre 2021 à Kribi, le Comité exécutif de la FECAFOOT peine à enregistrer des résultats probants au compte du développement du football camerounais. A mi-mandat l’équipe de Samuel Eto’o s’est tristement illustrée par des scandales à répétitions (démission des membres Henri Njallah Quan, Guibai Gatama, accusations graves contre le président, et autres schismes) et pour couronner le tout les résultats médiocres des sélections nationales et des clubs en compétitions internationales.
Face à ce pâle tableau, le président de la FECAFOOT a décidé de convoquer une réunion d’urgence avec les membres du Comité Exécutif ce lundi à l’hôtel Hilton de Yaoundé avec pour ordre du jour le bilan de participation des Lions indomptables à la CAN 2023. Eto’o, dont la gestion polarise de virulentes critiques a – comme un aveu d’échec – décidé de rendre sa démission de son poste de président de la FECAFOOT. L’homme fort de la Tour de Tsinga a dans la même veine demandé à ses collègues du COMEX de lui emboiter le pas. Chose que ces derniers n’étant pas prêts à s’y risquer se sont tout bonnement opposés à la démission de leur président. Par ricochet tout le monde conserve son poste, poursuit sa mission et conserve ses avantages dans cet état de chose. C’est en tout cas ce qui s’entend dans le communiqué sanctionnant ces travaux signé du SG de la Fédération Blaise Djounang, devenu aussitôt viral.
Cette tentative de démission de SEF charrie les débats. Pendant que ses admirateurs soutiennent le Goléador dans sa mission de « redonner au football camerounais sa grandeur », dans le coté opposé ses contempteurs la qualifient de simulacre.
Hamiss Mba Amadou