L’équipementier français monte au créneau après le communiqué de presse de la Fédération Camerounaise de Football du 1er août visant à choisir parmi les trois dossiers soumis à la commission ad hoc le futur habilleur des lions indomptables.
L’instance faîtière du ballon rond camerounais est décidée de rompre le contrat avec la firme française comme cela avait été annoncé le 1er juillet dernier. Mais cette décision est largement bottée en touche par Le Coq Sportif car, elle a été prise unilatéralement malgré moult négociations avec la Fecafoot qui sont restées jusqu’ici vaines.
Ledit fournisseur souhaite remonter les bretelles de Samuel Eto’o avant de saisir les autorités judiciaires. L’entreprise l’a fait savoir à travers une note informative datée du 2 août. « Face à cette attitude hautement contestable, nous vous informons que nous assignons la Fecafoot, en vue d’obtenir la poursuite de ses engagements contractuels jusqu’à l’échéance naturelle de notre contrat, soit le 31 décembre 2023. »
A Le Coq Sportif de conclure, « une décision judiciaire favorable à notre marque, ce dont nous ne doutons pas, et que nous ne manquerons pas de faire exécuter, y compris dans le cadre de l’organisation de la prochaine Coupe du Monde au Qatar, et ce dès lors notamment que la Fecafoot viendrait à désigner un nouvel équipementier – que nous ne manquerions pas d’assigner également – afin de faire respecter les droits dont nous sommes titulaires au titre du contrat irrégulièrement résilié. »
Ayouba Nsangou