Situé dans une poule, où il va falloir se montrer au niveau, le Togo absent des dernières éditions de la Coupe d’Afrique des Nations veut renouer avec l’épreuve.
En ligne de mire du pays d’Alexis Romao, la CAN 2023 en Côte d’Ivoire. En compagnie du Burkina-Faso et le Cap-Vert, deux équipes meilleures que lui sur le papier, et de l’Eswatini dans le groupe C, le mondialiste 2006 n’a certainement pas hérité du groupe le plus facile de ces éliminatoires, mais la qualification y est jouable. Son expérimenté sélectionneur, Paulo Duarté ne se plaint pas de ce tirage. « C’est un groupe équilibré avec des équipes que je connais, a commenté l’entraineur portugais. Le Burkina-Faso où j’ai travaillé pendant huit ans, le Cap Vert avec des joueurs de qualité qui jouent en Europe et où il est difficile d’aller jouer dans un stade avec beaucoup de vent. Une équipe qui a beaucoup progressé. Puis l’Eswatini une équipe qui a aussi beaucoup progressé. »
Le finaliste de la CAN 2013 avec le Burkina Faso de Jonathan Pitroipa respecte ses adversaires mais il prévient que les Eperviers version 2022 sont plus costauds. Métamorphosés grâce au travail qui a été fait en amont et l’état d’esprit qui anime le groupe bien déterminé à poinçonner l’un des deux tickets qualificatifs disponibles pour ce groupe. « Mais en football il n’y a pas de match facile. On a peur de personne. On est une équipe en évolution qui a grandi et qui rentre dans l’esprit de toujours gagner. Il faudra compter avec nous pour la qualification. Chaque semaine qui passe le groupe progresse mentalement, la solidité et la solidarité de tout le groupe dans les domaines tactique et technique. Que Dieu nous montre le chemin de la CAN en Côte d’Ivoire », a conclut le Lusitanien.
Hamiss Mba Amadou