Malgré la scission au sein de la famille des pongistes, l’assemblée générale s’est finalement tenue ce 26 novembre à Yaoundé, la seule liste conduite par le président sortant de la Fédération Camerounaise de Tennis de table (Fecatt) a été plébiscitée pour conduire aux destinées du ping-pong camerounais pour les deux prochains mandats.
Le quorum étant atteint. L’élection du bureau national de l’instance faîtière nationale du ping-pong s’est faite sur scrutin de liste. Ainsi, l’assemblée générale a encore jeté son dévolu sur la nouvelle équipe conduite par le président sortant, qui pilote depuis une dizaine d’années cette institution. « Nous nous réjouissons que cette élection ait eu et surtout qu’elle se soit déroulée dans la sérénité, dans la transparence et dans la démocratie. » indique le président Alfred Bagueka.
Ce qu’il faut faire durant (2022-2024)
Le nouveau président promet de corriger les erreurs accumulées lors de ces précédents mandats. « C’est un mandat de deux ans et nous devrons avoir quelques priorités. L’une de nos priorités est celle (…) de retrouver notre salle construite par l’Ambassade de Chine et inaugurée en 2018. Une autre de nos priorités c’est effectivement le tennis de table chez les féminines comme nous avons tous constaté beaucoup de nos jeunes filles abandonnent le tennis de table et nous devrons avec tout le monde voir ce qui se passent et trouver des solutions. » explique-t-il.
A lui d’ajouter, « En ce qui concerne les ligues, c’est une de nos grandes faiblesses, beaucoup de ligues régionales n’étaient pas actives. Nous nous réjouissons de ce que dans toutes les régions pratiquement les nouvelles équipes ont été mises en place et avec elles nous allons arrêter les feuilles de route pour qu’effectivement le tennis de table se porte bien dans les différentes régions. Et, si le tennis de table se porte bien dans les régions, il se portera bien dans toute la république. »
Le rassemblement
Depuis belles lurettes, les pongistes camerounais sont scindés. La raison évoquée par les dissidents est le départ du président réélu. Du coup, ils ont traîné en justice l’actuel dirigeant. « Certains camarades de la fédération que je voudrais qualifier d’égarer ont conduit devant les tribunaux. Dieu merci, ces procédures sont en train de finir et je voudrais également dire que conformément aux orientations du Ministre notamment sur l’inclusion, nous avons tout fait pour que ces camarades reviennent et surtout qu’ils participent aux élections. Ils n’y ont pas participé mais nous sommes élus et quand nous sommes élus, nous sommes élus pour toute la famille pongiste. Nous tendons la main aux uns et aux autres et très rapidement nous les inviterons à nous asseoir, à discuter et à faire équipe ensemble. »
Ayouba Nsangou