Le sélectionneur algérien connaît son sort, si son équipe ne parvient pas à battre le Cameroun à l’issue de la double confrontation des barrages pour le mondial Qatar 2022, dont l’aller se jouera demain 25 mars au stade de Japoma de Douala.
En conférence de presse d’avant-match ce 24 mars à Douala, le technicien des Vert s’est expliqué sur son éventuel départ au cas où les Fennecs ne compostent pas l’unique ticket du mondial.
« On ne va pas me tuer. Je n’attendrai pas qu’on me licencie. Si on ne se qualifie pas, ce sera un échec, je prendrai mes responsabilités. Ce n’est pas un problème de garder un poste, je n’en suis pas là moi, je n’ai pas besoin de ça, dans mon pays, ce n’est pas ça. J’ai envie que mon pays participe à une Coupe du Monde, pour nous, pour notre peuple, pour les joueurs qui le méritent Je veux que notre pays participe à la Coupe du Monde, pour les joueurs qu’on a ».
Djamel Belmadi tient à présenter un nouveau visage de sa sélection après une expédition foireuse de la CAN sur le sol camerounais. Mais il reste conscient de la pression qui se dessine sur cette rencontre cruciale.
« La seule pression que j’ai, évidemment, c’est que nous avons envie d’offrir à notre peuple la possibilité de voir son équipe nationale jouer la Coupe du Monde, pour ça, au même titre que le Cameroun, il n’y a pas de problème dessus. Tout le monde est sous pression, Mancini, par exemple est sous pression… Ce métier-là, si tu ne veux pas être sous pression, tu ne le fais pas… »
Ayouba Nsangou