Plus que lors des éditions précédentes, l’Afrique affiche plus de réussite à la Coupe du monde féminine Australie-Nouvelle-Zélande 2023. Caractérisée par un bilan record à ce stade de la compétition de trois représentants sur quatre qualifiés pour les huitièmes. Hormis la Zambie qui n’est pas parvenu à passer, le Nigéria, l’Afrique du Sud et le Maroc sont bien là pour la suite de l’épreuve.
A défaut de réaliser un carton plein à cette étape du tournoi, le continent peut être fier du fait qu’aucune des quatre équipes n’a affiché un zéro pointé à l’issue de la phase de groupes. Le Nigéria 2è avec 5 points dans le groupe B, la Zambie 3è avec 3 points dans le groupe C, l’Afrique du Sud 2è avec 4 points dans le groupe G et le Maroc 2è du groupe H avec 6 points.
Depuis l’introduction des huitièmes de finale, cette édition en Asie est la plus prolifique en termes d’équipes africaines au deuxième tour. Sur les trois dernières éditions de Coupe du monde féminine au format de 24 équipes seuls le Nigéria et le Cameroun avaient franchi la phase de poules à « France 2019« . Les Lionnes indomptables qui justement étaient la seule formation africaine en huitième de finale à « Canada 2015« .
La promotion du football féminin via la sensibilisation contre les clichés éculés, la prolifération des équipes féminines de football et l’amélioration de la qualité des compétitions à l’instar de la CAN féminine, la Ligue des championnes et les ligues nationales… sont le combat que mènent les instances dirigeantes du ballon rond sur le continent : la FIFA et la CAF, ainsi que les Fédération nationales de football. Dans cette lancée, il ne sera qu’une question de temps pour voir une sélection africaine brandir le trophée de la Coupe du monde.
Hamiss Mba Amadou