Prévu le 26 juillet prochain à Yaoundé, 14 pays sont à l’assaut pour détrôner le pays organisateur. Le tournoi s’effectuera sur deux épreuves à savoir savate de combat et savate professionnelle. L’organisation reste inquiétante pour faute de moyens financiers. Telle était la quintessence de la conférence de presse tenue le 7 juillet par la Fédération Camerounaise de Savate.
Tchad, RCA, Gabon, Tunisie, Maroc, Sénégal, Ile Maurice, Madagascar, Nigéria, Congo, Guinée Bissau, Mali, Togo et le Cameroun sont les différentes sélections engagées dans cette compétition continentale. L’innovation majeure est l’implication de la savate de combat professionnel.
Les préparatifs s’intensifient dans toutes les délégations. Pour le cas du Cameroun classé premier africain et huitième mondial, 38 athlètes sélectionnés (dames et messieurs) sont en stage externe. Le 12 juillet prochain, ils seront en stage interne. « Tout est mis pour que l’équipe soit dans les bonnes conditions » a indiqué le président de ladite instance faîtière locale, Me Bakadal Mandeng.
Dans l’effectif camerounais, les internationaux pourraient être de la partie en l’occurrence le champion du monde de savate pro et combat Pharelle Akouan, le champion en junior Alilou Awa et Flora Yanga, championne de France en Elite A.
Pour l’heure, le Ministère des Sports et de l’Éducation Physique n’a pas encore mis à la disposition de ladite fédération le budget pour l’organisation dudit championnat, qu’il a approuvé, selon le chargé de la communication de la Fecasavate.
De mémoire, la savate ou boxe française est un art martial créé dans les années 1960 par le « Comte » Pierre Baruzy. L’apparition de la savate est très liée à la violence ouvrière et urbaine.
Ayouba Nsangou