Comme en quart de finale face à la Tunisie, le sélectionneur des Etalons du Burkina Faso, Kamou Malo veut redonner du sourire aux peuples burkinabè secoués par la crise socio-politique, en décrochant une victoire contre le Sénégal en demi-finale demain 2 février 2022 au stade d’Ahmadou Ahidjo.
En conférence de presse d’avant-match ce 1er février au stade d’Ahmadou Ahidjo, « nous avons dédié cette qualification à notre peuple qui traverse les remous politico-sociaux. Depuis quelques années, nous sommes confrontés à ce terrorisme qui, ne cesse d’endeuiller notre peuple. Nous nous sommes fixés un objectif pour donner un brin de sourire à notre peuple. Vous savez que tant qu’il y’a espoir il y’a la vie. Je pense que si nous pouvons par notre contribution sportive donnée de l’espoir à notre peuple, nous le ferons (…). Ces événements constituent un supplément de motivation pour nous. » affirme l’entraineur local.
Le retour de Tapsoba après avoir été testé négatif est une information salutaire par la charnière défensive. Ce dernier carré n’est pas nouveau pour les Etalons car, en 2013 et 2019, ils avaient déjà atteint ce stade. En 2022 au Cameroun, les protégés de l’ancien joueur de l’Union Sportive des Forces Armées veulent aller plus loin. « Je pense qu’à ce niveau de compétition on ne doit plus se fixer de limite alors nous sommes dans le même objectif, c’est de gagner ce trophée parce qu’on ne vient pas en compétition juste pour se limiter. »
Avant de conclure : « Nous sommes décidés à vendre chèrement notre peau pour aller au bout de cette compétition. Le Sénégal est une grosse armada, l’un des pays du foot en Afrique. Alors quand vous jouez une telle équipe, l’essentiel est de rester vous-même. (…) Nous allons garder notre identité du jeu. »
Ayouba Nsangou