L’ouverture du score sur penalty à la 48e minute suite d’une faute de mains d’Ellyes Skhiri, l’attaquant malien Ibrahim Koné d’un tir puissant transforme l’occasion en but. Sauf que ce ne sera pas le seul événement qui retiendra l’attention du public, car l’arbitre zambien Janny Sikazwe va se permettre d’arrêter le match avant la fin du temps règlementaire. C’est véritablement une scène surréaliste.
Le match tant attendu de la poule F a tenu ses promesses. Les Aigles du Mali et les Aigles du Carthage ont démontré un jeu spectaculaire. Les protégés de Mohamed Magassouba se sont affirmés sur tous les plans, empêchant ainsi la stratégie tunisienne. Très solide et efficace, le portier malien va repousser un penalty tiré en force par Wahbi Khazri (76e).
Il faut rappeler que désormais les Aigles du Mali sont à califourchon des huitièmes de finale de la 33e édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Avec ces trois points enregistrés, leur prochaine sortie sera face à la Gambie, le 16 janvier. Un succès ouvrira d’office le chemin vers le second tour. Les Tunisiens quant à eux croiseront la Mauritanie en espérant qu’ils oublieront cette fin de rencontre ubuesque.
Que s’est-il passé à l’arbitre zambien ?
La scène pourrait trainer l’image de la Confédération Africaine de Football dans la boue. Ce 12 janvier à Limbé, la faute à l’arbitrage de Janny Sikazwe à l’issue du match Tunisie – Mali a été un gigantesque polémique. Le coup de sifflet retentit à la 85e minute, rappelé à l’ordre, il a récidivé et persévéré à la 89e minute, zappant ainsi plusieurs minutes d’arrêts de jeu.
Quitté sous escorte, le zambien sera hué par l’équipe tunisienne et de ses supporters. Il n’a plus mis pied sur la pelouse après 40 minutes. La partie a failli reprendre sous la commande du 4e arbitre mais hélas, les tunisiens vont refuser de revenir sur l’aire de jeu.
Ce genre d’image n’est plus à répéter car il peut ternir l’image de la CAN et sa réputation.
Ayouba Nsangou