A la suite d’une visite officielle des enseignes Edimo, ce 29 mars à Yaoundé, le camerounais Kévin Lélé Sadjo, champion d’Europe en boxe dans la catégorie de super-moyens et mi-lourds devient le porte-flambeau de l’équipementier sportwear et fashion de ladite marque. Sauf que, la durée et le montant du partenariat n’ont pas été dévoilés à la presse par la directrice générale de ladite structure, Danielle Monefong.
« Je suis venu pour remercier Edimo pour tout le soutien qu’il m’apporte dans la partie sportive et dans toute autre partie. Je suis content de venir présenter mes trophées et ma reconnaissance envers eux. » salue Kévin Lélé Sadjo. « L’ambition avec Edimo est de pouvoir faire perdurer le partenariat, de pouvoir travailler ensemble et de mettre en avant le savoir-faire camerounais. » envisage le champion intercontinental WBA et WBO.
S’agissant du montant et de la durée du partenariat, la directrice a été claire : « ça c’est entre mon fils et moi » souligne-t-elle. Tout compte fait, l’objectif d’Edimo design est d’ « accompagner toutes les disciplines sportives au Cameroun. Faire savoir aux Camerounais qu’on a une maison qui peut habiller nos athlètes et les accompagner. » Pour rappel, ladite marque a été l’habilleur de la délégation camerounaise en partance aux derniers Jeux africains à Accra au Ghana 2024.
Les ambitions du boxeur professionnel
Son dernier combat date du 9 mars dernier où le boxeur a pris le dessus sur l’Italien Giovanni. Après ce énième succès, le pugiliste totalise 22 victoires dont 20 par KO. A cet effet, « je suis venu au Cameroun pour remercier toute la population camerounaise qui m’a énormément soutenu pour mon dernier combat et qui continue à me soutenir pour certains événements (…) » reconnaît-il.
« Mon plus grand objectif au Cameroun c’est de pouvoir disputer un combat. En même temps aussi, je vais pouvoir essayer de voir avec Edimo et certains partenaires pour voir comment travailler dessus pour essayer de faire un gros événement de boxe ici au Cameroun. Surtout qu’on a un super palais de sport. Ce serait une grande fierté et une grande reconnaissance de pouvoir me produire dans mon pays. » souhaite-il.
En juin prochain, « The Punisher » de son sobriquet remonte sur le ring à l’occasion d’un combat de demi-finale mondiale organisée par la fédération WBC où il est par ailleurs classé 4e mondial. Âgé de 34 ans, l’ancien footballeur vivant en France pratique le noble art depuis une décennie.
Ayouba Nsangou