Cinq personnalités au lieu de trois comme c’était le cas avant, pour assumer désormais les fonctions de vice-présidents de la Confédération Africaine de Football, depuis l’élection de son président Patrice Motsepe le 12 mars dernier. En effet au lendemain de l’élection du Sud-africain, le Comité Exécutif de l’instance s’est réuni à Rabat (Maroc), pour aborder plusieurs aspects phares de la nouvelle gouvernance de la CAF. On note ainsi sans surprise les nominations d’Augustin Senghor et Ahmed Yahya aux postes respectifs de 1er et 2ème vice-présidents de l’instance. Par contre, celles portant le Djiboutien Souleiman Waberi, le Camerounais Seidou Mbombo Njoya et la Comorienne Kanizat Ibrahim aux fonctions respectives de 3ème, 4ème et 5ème vice-présidents, étaient moins prévisibles. Une diversité linguistique, de genre, et de région, qu’incarnent ainsi les proches collaborateurs de Motsepe.
« Je devais choisir les 5 vice-présidents, et pour la première fois dans l’histoire de la CAF, nous avons un président anglophone et des vice-présidents francophones. De plus, nous n’avions pas jamais eu de femme Vice-présidente. Donc avoir des dirigeants de toutes les régions du continent, afin qu’ils se sentent concernés », a apprécié (via cafonline) le nouveau boss de la confédération hier lors d’un échange avec la presse à Sandton (Johannesburg) en Afrique du Sud.

Hamiss Mba Amadou