C’est dans cet état d’esprit que l’entraîneur de Nyong Ekelle Volleyball (NEK) entre en scène dans quelques minutes pour affronter Kenya Commercial Bank (KCB) pour le compte de la première journée du Championnat d’Afrique des Clubs (CAC) de volleyball féminin de la poule B, qui se joue en Tunisie.
Faire plus que la dernière participation où l’équipe s’était arrêtée en quart de finale. « L’ambiance est bonne. Nous venons de terminer notre séance d’entraînement (aujourd’hui à 10h Ndlr). Je puis vous rassurer que les filles sont gonflées à bloc. Elles ont hâte d’en découdre et de démontrer aux yeux de l’Afrique qu’elles aussi, ont voie au chapitre. Qu’elles peuvent tutoyer les sommets et pourquoi ne pas, imposer leur diktat comme l’ont fait d’autres mastodontes de cette discipline. Elles me l’ont promis et je leur fais confiance. Bien loin des déclarations tapageuses, les filles ont foi en leur potentiel et promettent de représenter valablement le Cameroun à cette Ligue des champions. Cela me conforte dans mon ambition qui est de faire de cette équipe, un véritable foudre de guerre. Refuser de jouer les figurantes pour viser la première marche du podium. Et je pense qu’elles en ont individuellement et collectivement le potentiel. La multiplicité des compétitions à laquelle elles ont déjà participé sur le plan national grâce à la politique du nouvel exécutif conduit par monsieur Bello Bourdanne, nous rassure en ce que nos filles sont prêtes à défier n’importe quelle équipe du continent. Nous ne voulons pas aborder ce Championnat avec le statut de « petite équipe », mais, faire mieux que la dernière participation où nous avons terminé en quarts de finale. » rassure le patron du banc de touche au micro de la cellule de communication de la Fecavolley.
A lui de souligner, « Nyong Ekelle n’est pas une équipe qui brille par des discours pompeux et autres déclarations pour animer la galerie. Nous ne sommes pas en Tunisie jouer les figurants. L’expérience de nos précédentes participations nous oblige aujourd’hui à faire mieux que participer. Les filles m’ont fait la promesse de rehausser le niveau et se donner corps et âme pour cette compétition. Je les crois sur parole et mon rôle en tant que coach est de les accompagner dans cette perspective. Elles vont mouiller le maillot ; je n’en ai aucun doute. L’objectif reste celui de se hisser au podium et nous pensons modestement que nous avons les armes et le potentiel pour y parvenir. Tout ce que nous attendons, c’est que la compétition démarre effectivement et que nous prouvons à l’Afrique que Nyong et Kelle est un nom qui compte dans le concert des grandes et prestigieuses équipes du continent. »
« Les filles ne sont pas émoussées ; elles n’abordent pas la compétition en victimes résignées. Elles ont l’habitude des grandes compétitions et ne pourront pas se limiter à des détails de petite importance. Elles veulent compétir et ont hâte de démarrer le tournoi avec toute la hargne qui les anime. Nous venons à cette compétition avec des objectifs bien clairs. Nous savons ce que nous voulons et de surcroît, nous bénéficions de l’appui du ministre des Sports et de l’éducation physique, notre tutelle, l’Etat du Cameroun. Le pays a les yeux rivés sur nous. Nous n’avons pas droit à l’erreur. » conclue-t-il.
De mémoire, Port autonome de Douala chez les messieurs a ouvert le bal avec une victoire (3-1) face à RUK, espérons que ce virus va atteindre les dames toute à l’heure à Hammamet.
Ayouba Nsangou