Telle est la déclaration forte du président de la Fédération Camerounaise de Tennis donné au cours d’une conférence de presse, le 21 janvier dernier à Yaoundé, à l’issue du premier conseil d’administration de ladite instance.
Ouverture de la saison sportive en vue
Malgré les tractations menées par la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) pour annuler son élection du 30 décembre 2022, l’ancien tennisman ne baisse pas la garde face à ces intimidations. Du coup conscient du retard accusé pour le lancement des activités, le patron du Land tennis Camerounais s’apprête à donner le ton de la saison sportive.
« Nous sommes dans l’obligation d’ouvrir la saison sportive pour ne pas commettre un retard irréversible. On commence souvent dès les premiers jours de janvier, le mois de janvier est en train de finir, nous ne pouvons plus attendre. Nous allons lancer l’ouverture de la saison dès la fin de ce mois. » a indiqué Benoît Zé.
Pour l’ancien champion du Cameroun, son pays ne manque pas d’infrastructures, toutes les régions camerounaises possèdent au moins un terrain de tennis sans doute non conforme aux standards internationaux. « Les tennismen n’utilisent même pas ce qui est déjà en place. En comptant les nombres de terrains et d’adhérents de joueurs, nous nous rendons compte qu’il y a plus de terrains que le nombre d’adhérents. L’infrastructure en elle-même ne cause vraiment pas de problème, nous avons des terrains qu’il faut peut-être des petits soucis à refaire des surfaces, à peindre, faire des grillages. » a-t-il lancé.
Je vais ramener le tennis dans nos vies
Depuis 2013, la Fédération Camerounaise de Tennis n’est plus structurée. Toutes les ligues régionales étaient quasi inexistantes. L’instance faîtière locale de la petite balle jaune bénéficiait des largesses des sponsors pour organiser les compétitions nationales et internationales. Face à cette situation, la nouvelle équipe pilotée par le jeune dirigeant Benoît Zé veut apporter un nouveau dynamisme à ladite discipline.
« Ma touche personnelle est de permettre aux journalistes de ramener le tennis camerounais à la lumière. Dans le milieu des tennismen, je leur demande de ramener cette envie aux tennismen de jouer au tennis. Je vais ramener le tennis dans nos vies, dans notre quotidien. Ce tennis qui se faisait oublier, écorcher, je souhaite avec la touche de mon équipe qu’on ramène le tennis dans le quotidien des camerounais parce que le camerounais en a besoin. » a-t-il conclu.
Ayouba Nsangou