Invité surprise du Onze de départ du Cameroun face à l’Angola hier lors de la 4è journée des éliminatoires pour la Coupe du monde 2026 à Luanda, Christian Bassogog  a été l’un des hommes forts de la bonne entame de match de son pays. Percutant sur l’aile gauche et auteur de la passe décisive sur l’ouverture du score de Mbeumo, le joueur d’Ankaragucu a été contraint de quitter ses partenaires à la 19è minute à cause d’une blessure à l’épaule. A la surprise générale c’est le milieu de terrain Olivier Ntcham qui est entrée à sa place. Un pari osé par Marc Brys qui n’a manifestement pas fonctionné comme prévu.  « C’était malheureux de voir Bassogog sortir, car il était vraiment dangereux et dominant sur son côté, c’est dommage. », a déploré Brys en conférence de presse avant de s’attarder sur le cas de Ntcham. « Olivier Ntcham qui est entré n’évolue pas dans le même registre, a admis l’entraineur Anversois. C’est un 10 ou 8 (milieu offensif, ndlr). Mais l’adversaire jouait avec 4 hommes au milieu, et il y avait assez d’espace entre leur ligne du milieu et La défense. Du coup je lui ai demandé de faire des courses latérales, du côté vers l’intérieur pour revenir sur son pied droit, car il a un très bon coup de pied. C’était ça l’idée, d’utiliser ces espaces dans le dos de leurs milieux en revenant sur son meilleur pied (droit). En première mi-temps il ne l’a pas fait, car il était préoccupé par sa position d’ailier, nous avons essayé de corriger cela à la pause. »

Critiqué pour cela, le sélectionneur ne regrette pas sa confiance placé en son joueur de 28 ans. « Il est entré trop vite dans le match (…) C’est un sentiment embarrassant pour lui mais je ne regrette pas. J’ai pensé que ce serait bien de mettre un joueur technique capable de tirer à distance et sous différents angles. Mais je dois dire que cela n’a pas vraiment marché. Il était donc préférable de le sortir. Nous avons également parlé par la suite. C’est décevant pour lui bien sûr. Je pense que l’idée était bonne mais seule l’exécution n’était pas parfaite », a-t-il conclut.

Hamiss Mba Amadou