Conscient de la douleur du peuple camerounais à l’issue de la défaite d’hier en demi-finale face à l’Egypte, le gardien de but des Lions Indomptables du Cameroun fait un méa-culpa.
En conférence de presse d’avant-match de la « petite finale » face au Burkina Faso ce 4 février au stade d’Ahmadou Ahidjo de Yaoundé, l’actuel portier de l’Inter de Milan interpelle la presse camerounaise de protéger les nouveaux joueurs et de continuer de faire confiance à l’équipe dirigée par le sélectionneur Toni Concéiçao qui, à la suite d’une question d’un éventuel départ, le portugais n’a pas voulu épiloguer sur ce sujet plus ou moins fâcheux.
« C’est un moment difficile pour tout notre pays mais j’espère qu’on pourra être soudé. On est une équipe jeune s’il vous plaît nos grand-frères et grandes-sœurs, on est une équipe jeune. Ça fait deux ans, le coach il est là. J’aimerai vraiment qu’on protège les joueurs. S’il faut taper les gens, taper sur moi, sur Aboubakar, taper sur les cadres parce que nous sommes habitués à ça. C’est important pour l’avenir de ce pays. On a des échéances importantes d’ici quelques jours. J’espère que cela pourrait être respecté. » implore l’ancien gardien de l’Ajax Amsterdam de la Hollande.
Ayouba Nsangou